En dehors de quelques endroits où les stigmates du week-end sont encore visibles, Bobo Dioulasso a l’allure d’une ville normale. La circulation est difficile autour du grand marché qui grouille de monde comme à son habitude. Les stations-service ont ouvert. L’essence, qui avait manqué quelques jours, est désormais disponible. Banques, services, commerces sont à nouveau en activité. Même le grand supermarché de la ville, pillé vendredi dernier, a repris du service, lundi 6 juin.
La traque aux mutins, elle, continue. Les autorités appellent les populations à dénoncer ceux qui se cachent dans les quartiers. Elles invitent également à ne pas consommer le riz pillé dans les magasins de l’armée. Pour éteindre l’incendie qui ravageait ces magasins abritant plus de 500 tonnes de riz, les sapeurs-pompiers auraient utilisé des produits nocifs.
La satisfaction et le soulagement sont des sentiments partagés par tous, à Bobo Dioulasso. Sauf pour les commerçants qui, eux, pleurent. Ils attendent la tenue des promesses qui leur ont été faites hier par le gouvernement de les dédommager ou de leur restituer les biens volés. Un sentiment de désapprobation, en revanche, apparaît à l’endroit de la Garde présidentielle qui bastonne sévèrement tous ceux qui sont pris durant le couvre-feu.
Source: RFI
La traque aux mutins, elle, continue. Les autorités appellent les populations à dénoncer ceux qui se cachent dans les quartiers. Elles invitent également à ne pas consommer le riz pillé dans les magasins de l’armée. Pour éteindre l’incendie qui ravageait ces magasins abritant plus de 500 tonnes de riz, les sapeurs-pompiers auraient utilisé des produits nocifs.
La satisfaction et le soulagement sont des sentiments partagés par tous, à Bobo Dioulasso. Sauf pour les commerçants qui, eux, pleurent. Ils attendent la tenue des promesses qui leur ont été faites hier par le gouvernement de les dédommager ou de leur restituer les biens volés. Un sentiment de désapprobation, en revanche, apparaît à l’endroit de la Garde présidentielle qui bastonne sévèrement tous ceux qui sont pris durant le couvre-feu.
Source: RFI