"Au total, 1.098 civils camerounais, 67 de nos militaires et 3 de nos policiers ont perdu la vie à la suite des agressions barbares dirigées contre notre pays par le groupe terroriste Boko Haram", a déclaré M. Tchiroma au cours d'une conférence de presse.
"On aura dénombré dans la région de l'Extrême-Nord (frontalière des fiefs nigérians des islamistes), 315 incursions des terroristes Boko Haram, 12 accidents sur mines et 32 attentats-suicide du fait de ces criminels", a-t-il ajouté.
Les attaques de Boko Haram, qui a rallié l'organisation de l'Etat islamique (EI), sont quasi-quotidienne depuis début 2016, plusieurs assauts étant parfois organisés simultanément dans certaines localités.
Les actions des soldats camerounais, selon lui, "ont fini par l'affaiblir, au point de le réduire à des actes de couardise, tels que les attentats-suicide devenus son mode opératoire de prédilection."
Le Cameroun a renforcé sa présence militaire en 2013 le long de la frontière nigériane face à la montée en puissance des islamistes après avoir laissé passer pendant des années les combattants de Boko Haram actifs dans le nord-est du Nigeria, et qui se servaient de la région comme base arrière et lieu d'approvisionnement en armes, véhicules et marchandises.
Le Cameroun est ensuite passé à l'offensive dans le cadre de la coalition régionale militaire (Cameroun, Nigeria, Niger, Tchad, Bénin) qui combat les islamistes.
Source: BBC Afrique
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