Deux dates ont été proposées pour la Présidentielle au Sénégal. Il s’agit du 24 mars par le Président Macky Sall en Conseil des ministres et du 31 mars par le Conseil constitutionnel.
Mais pour le candidat Boubacar Kamara : « la date fixée par le chef de l’Etat ne peut pas compter si le Conseil a déjà pris une date », a indiqué l’invité de Midikeng sur le plateau de PressAfrikTVHD.
Mieux, il explique que le Conseil constitutionnel s’est agi en patron du processus électoral en « fixant une date après avoir constaté la carence du Président Macky Sall. Donc y a une seule date pour le scrutin et c'est celle du Conseil Constitutionnel ».
Poursuivant, M. Kamara estime que ce n’est pas une affaire de proposition de date qui l’intéresse ou un arrangement. Toutefois, il est d’avis que la date d'une élection est une prérogative du Président, c'est ça la situation normale. « Alors quand on est sorti de cette normalité, la plus haute juridiction a clairement fait savoir au Président qu'il ne peut pas tenir une élection le 15 décembre et son mandat prend fin le 2 avril. »
Le Président a fini par fixer une date parce que le Conseil a rejeté les conclusions du Dialogue national.
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