Au sujet des migrations internationales, j'attends une Assemblée qui va aborder cette problématique, voire ce dossier.
Au sein de l'Assemblée nationale, je souhaiterais qu'on accorde une place de choix aux questions migratoires. Aujourd'hui, c’est le moment idéal pour poser le débat sur la prise en charge des flux migratoires dans le monde. En tout cas, de notre côté, nous aurions souhaité que les choses bougent.
Justement, le constat est que la question migratoire est, à la limite, minimisée par les différentes listes en lice.
Mon souhait était que cette problématique soit au cœur de la campagne électorale. J’en appelle à tous les députés pour qu’ensemble, nous puissions juguler ce fléau et résoudre cette problématique. Tout le monde devrait en débattre, et pour moi, cela serait une forme de sensibilisation. Cette campagne électorale devrait être la tribune idéale pour conscientiser les jeunes. Le désespoir est toujours présent, et le doute encore plus. Il faut donc briser l’idée du voyage à tout prix. Malheureusement, les gens continuent de tenter leur chance. Il n’y a plus d’espoir, et c’est cette idée qu’il faut définitivement éradiquer. Je pense qu’il est grand temps d’adopter une nouvelle stratégie et une nouvelle vision.
Quel message lancez-vous aux futurs représentants du peuple ?
Encore une fois, je vais le marteler : je regrette que ce thème ne soit pas davantage débattu dans les campagnes électorales. C’est pourquoi je demande que le tir soit rectifié, car la campagne n’est pas encore terminée. Il n’est pas trop tard. La migration clandestine devrait être au cœur du débat, voire dominer tous les autres thèmes. Le meilleur des messages que ces différents leaders devraient délivrer à la jeunesse est de leur conseiller de rester chez eux.
Vous défendriez mieux les droits des migrants à l’Assemblée. Alors pourquoi n’avez-vous pas participé aux législatives ?
Malheureusement, je n’ai pas eu les moyens nécessaires pour présenter ma candidature. J’aurais bien aimé le faire, ne serait-ce que pour poser ce débat à l’Assemblée nationale. Mais comme je l’ai dit, il faut des moyens pour cela. Dans ce combat, je ne suis pas soutenu. Il n’y a aucun appui. Les familles et autres viennent vers moi, mais personne ne se soucie réellement de ce que nous faisons. Je me débrouille pour faire ce travail. C’est un travail très difficile, non rémunéré, sans subventions ni appui. Donc c’est très compliqué. J’aurais vraiment voulu être à l’Assemblée nationale pour défendre cette problématique.
Que pensez-vous de l’idée d’un député de la diaspora, vous qui avez vécu à l’étranger ?
Je tiens à dire que j’ai toujours réfuté l’idée de député de la diaspora, car je considère que c’est une manière de mettre la diaspora au service des partis politiques traditionnels. On utilise la diaspora comme un réservoir politique, ce que je refuse catégoriquement. Moi, je vis en Espagne, mais je suis venu au Sénégal pour travailler pour tous les Sénégalais, pas seulement pour ceux d’Espagne. Je travaille pour ma nation et pour l’Afrique en général. C’est pour cela que je n’ai pas voulu me présenter sous la bannière d’un parti politique lors des dernières législatives.
Quelles sont les questions actuelles relatives à l’immigration qui devraient être discutées à l’Assemblée ?
Combien de Sénégalais ont été tués dans des pays d’accueil ? Combien ont des démêlés avec la justice dans ces pays ? Combien sont emprisonnés ? Sur ces questions, il faudra une enquête au sein de l’Assemblée nationale. Ces questions sont également des attentes des populations. Le cas d’un Sénégalais froidement assassiné en Argentine, ainsi que tant d’autres, sont des dossiers qui méritent d’être soulevés par la future législature. Il y a des milliers de Sénégalais emprisonnés à l’étranger, et malheureusement, personne n’en parle. J’aimerais vraiment être à l’Assemblée nationale pour soulever ces dossiers.
Et vous avez parlé de la création d’une commission nationale chargée des questions migratoires. Quelle est la pertinence de cette proposition ?
Il est essentiel qu’une telle commission soit mise en place. Une commission nationale indépendante ou une délégation spéciale exclusivement dédiée à cette question. Cela nous permettrait d’aborder le problème de manière systémique et de trouver des solutions durables. Cette commission permettrait d’auditer ce qui a été fait : est-ce que cela a été bien fait ? Qu’est-ce qui reste à faire ? Qu’est-ce qu’il faut améliorer ? Il s’agirait d’une démarche collective et systémique, essentielle pour avancer.
Quel message faudrait-il désormais adresser aux jeunes potentiels candidats à l’immigration ?
Aujourd’hui, il est impératif de leur offrir de nouvelles perspectives. L’urgence, c’est de redonner de l’espoir à ces jeunes en quête d’un avenir digne. C’est cela, le vrai défi : comment redonner espoir à cette jeunesse et lui faire croire que son avenir est ici, au Sénégal ?
Quels conseils prodiguez-vous aux futurs parlementaires ?
Je leur conseille d’être à l’écoute du peuple et de poser les véritables problèmes, à l’inverse de ce que nous avons vu avec la quatorzième législature. Nous voulons une Assemblée qui soit à l’écoute du peuple, qui aborde les vrais sujets.
Vous voulez dire un nouveau type de député ?
Exactement. Le député de demain devrait être celui qui écoute le peuple et qui aborde les véritables problématiques. Pas celui qui se contente de faire des invectives et de se disputer. Le peuple sénégalais mérite des députés dignes de ce nom. Espérons que les nouveaux députés, élus le 17 novembre, seront à la hauteur de ces attentes. Nous voulons des députés capables de discuter des défis à relever et de travailler ensemble pour trouver des solutions. Voilà ce à quoi nous nous attendons.
Au sein de l'Assemblée nationale, je souhaiterais qu'on accorde une place de choix aux questions migratoires. Aujourd'hui, c’est le moment idéal pour poser le débat sur la prise en charge des flux migratoires dans le monde. En tout cas, de notre côté, nous aurions souhaité que les choses bougent.
Justement, le constat est que la question migratoire est, à la limite, minimisée par les différentes listes en lice.
Mon souhait était que cette problématique soit au cœur de la campagne électorale. J’en appelle à tous les députés pour qu’ensemble, nous puissions juguler ce fléau et résoudre cette problématique. Tout le monde devrait en débattre, et pour moi, cela serait une forme de sensibilisation. Cette campagne électorale devrait être la tribune idéale pour conscientiser les jeunes. Le désespoir est toujours présent, et le doute encore plus. Il faut donc briser l’idée du voyage à tout prix. Malheureusement, les gens continuent de tenter leur chance. Il n’y a plus d’espoir, et c’est cette idée qu’il faut définitivement éradiquer. Je pense qu’il est grand temps d’adopter une nouvelle stratégie et une nouvelle vision.
Quel message lancez-vous aux futurs représentants du peuple ?
Encore une fois, je vais le marteler : je regrette que ce thème ne soit pas davantage débattu dans les campagnes électorales. C’est pourquoi je demande que le tir soit rectifié, car la campagne n’est pas encore terminée. Il n’est pas trop tard. La migration clandestine devrait être au cœur du débat, voire dominer tous les autres thèmes. Le meilleur des messages que ces différents leaders devraient délivrer à la jeunesse est de leur conseiller de rester chez eux.
Vous défendriez mieux les droits des migrants à l’Assemblée. Alors pourquoi n’avez-vous pas participé aux législatives ?
Malheureusement, je n’ai pas eu les moyens nécessaires pour présenter ma candidature. J’aurais bien aimé le faire, ne serait-ce que pour poser ce débat à l’Assemblée nationale. Mais comme je l’ai dit, il faut des moyens pour cela. Dans ce combat, je ne suis pas soutenu. Il n’y a aucun appui. Les familles et autres viennent vers moi, mais personne ne se soucie réellement de ce que nous faisons. Je me débrouille pour faire ce travail. C’est un travail très difficile, non rémunéré, sans subventions ni appui. Donc c’est très compliqué. J’aurais vraiment voulu être à l’Assemblée nationale pour défendre cette problématique.
Que pensez-vous de l’idée d’un député de la diaspora, vous qui avez vécu à l’étranger ?
Je tiens à dire que j’ai toujours réfuté l’idée de député de la diaspora, car je considère que c’est une manière de mettre la diaspora au service des partis politiques traditionnels. On utilise la diaspora comme un réservoir politique, ce que je refuse catégoriquement. Moi, je vis en Espagne, mais je suis venu au Sénégal pour travailler pour tous les Sénégalais, pas seulement pour ceux d’Espagne. Je travaille pour ma nation et pour l’Afrique en général. C’est pour cela que je n’ai pas voulu me présenter sous la bannière d’un parti politique lors des dernières législatives.
Quelles sont les questions actuelles relatives à l’immigration qui devraient être discutées à l’Assemblée ?
Combien de Sénégalais ont été tués dans des pays d’accueil ? Combien ont des démêlés avec la justice dans ces pays ? Combien sont emprisonnés ? Sur ces questions, il faudra une enquête au sein de l’Assemblée nationale. Ces questions sont également des attentes des populations. Le cas d’un Sénégalais froidement assassiné en Argentine, ainsi que tant d’autres, sont des dossiers qui méritent d’être soulevés par la future législature. Il y a des milliers de Sénégalais emprisonnés à l’étranger, et malheureusement, personne n’en parle. J’aimerais vraiment être à l’Assemblée nationale pour soulever ces dossiers.
Et vous avez parlé de la création d’une commission nationale chargée des questions migratoires. Quelle est la pertinence de cette proposition ?
Il est essentiel qu’une telle commission soit mise en place. Une commission nationale indépendante ou une délégation spéciale exclusivement dédiée à cette question. Cela nous permettrait d’aborder le problème de manière systémique et de trouver des solutions durables. Cette commission permettrait d’auditer ce qui a été fait : est-ce que cela a été bien fait ? Qu’est-ce qui reste à faire ? Qu’est-ce qu’il faut améliorer ? Il s’agirait d’une démarche collective et systémique, essentielle pour avancer.
Quel message faudrait-il désormais adresser aux jeunes potentiels candidats à l’immigration ?
Aujourd’hui, il est impératif de leur offrir de nouvelles perspectives. L’urgence, c’est de redonner de l’espoir à ces jeunes en quête d’un avenir digne. C’est cela, le vrai défi : comment redonner espoir à cette jeunesse et lui faire croire que son avenir est ici, au Sénégal ?
Quels conseils prodiguez-vous aux futurs parlementaires ?
Je leur conseille d’être à l’écoute du peuple et de poser les véritables problèmes, à l’inverse de ce que nous avons vu avec la quatorzième législature. Nous voulons une Assemblée qui soit à l’écoute du peuple, qui aborde les vrais sujets.
Vous voulez dire un nouveau type de député ?
Exactement. Le député de demain devrait être celui qui écoute le peuple et qui aborde les véritables problématiques. Pas celui qui se contente de faire des invectives et de se disputer. Le peuple sénégalais mérite des députés dignes de ce nom. Espérons que les nouveaux députés, élus le 17 novembre, seront à la hauteur de ces attentes. Nous voulons des députés capables de discuter des défis à relever et de travailler ensemble pour trouver des solutions. Voilà ce à quoi nous nous attendons.