Mesdames et Messieurs,
Heureux de pouvoir reprendre langue avec vous, après douze jours de séquestration et de privation de liberté. Cette dernière, bien qu’elle soit précieuse et vitale, ne vaut cependant pas plus que, le bonheur de chacun de nos compatriotes d’où le sens de mon combat.
Je réaffirme ici avec fermeté, mon engagement à œuvrer pour le développement de mon pays.
Ma conviction est qu’au finish, il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès d’hier à Tamba. Disons seulement que la Justice a démonté qu’elle reste le dernier rempart pour le respect de nos libertés individuelles souvent confisquées.
Notre détermination reste inoxydable et, telle une sentinelle, nous serons debout, pour combattre l’arbitraire.
Aujourd’hui, le seul COMBAT qui devrait mobiliser toutes les énergies, c’est la satisfaction des revendications du peuple sénégalais fatigué et déçu.
En sortant de la MAC de Tambacounda, dans la chaleur torride de la nuit, toutes mes pensées ont convergé vers les populations sinistrées de Bakel. Il en est de même pour tous ces détenus souvent dépourvus de tout et laissés à eux-mêmes.
Par cette occasion, j’invite l’Etat à revoir les conditions de détention des prévenus afin de préserver leur dignité humaine dans tous les lieux de détention du pays.
J’adresse toute ma reconnaissance aux militants du mouvement Gueum Sa Bopp qui ont porté le combat en dénonçant cette prise d’otage dont j’ai été victime, sans jamais baisser les bras.
Mes remerciements sont également adressés à toutes les organisations de la Société civile sénégalaise sans exception, à toute la classe politique dans sa globalité, à mes colistiers de « Samm Sa Kaddu », aux Sénégalais de la Diaspora réunis autour de ATEL et à leurs alliés, aux familles religieuses chrétiennes et musulmanes, particulièrement au Khalife Général Serigne Mountakha Mbacké Bachir.
J’associe à ces remerciements toute la presse sénégalaise, les correspondants des médias étrangers, les lanceurs d’alerte, nos Forces de défenses et de sécurité et particulièrement l’Administration pénitentiaire.
Je remercie très sincèrement et j’encourage, le personnel du Groupe DMEDIA sans exception. J’ai eu écho de leur travail remarquable et inlassable pour la défense de la démocratie sénégalaise et des libertés.
Aux jeunes reporters, à mes consœurs et mes confrères de toute la presse, j’ai su garder de bons souvenirs de votre engagement pour la sauvegarde des libertés.
J’adresse ma plus haute considération à mon pool d’avocats. Ces hommes intègres ont su trouver les mots justes pour écarter toute accusation qui visait à me qualifier de délinquant et de renégat. Qu’ils en soient remerciés. Ma proximité avec eux durant cette épreuve m’a permis de comprendre que « la Justice, ce n’est pas quand on gagne le procès ». C’est plutôt, quand le Juge, dans son intime conviction, libère le prévenu faute de faits compromettants.
C’est le lieu de saluer, de soutenir et de défendre l’indépendance de notre Justice dont nous avons l’obligation de renforcer.
Mon cœur est libéré de toute rancune et de toute haine. Ainsi, par la grâce d’Allah, je pardonne.
J’ai pardonné parce que, j’ai estimé que le combat pour mon pays, le Sénégal, vaut plus qu’une hypothétique liberté.
Par ailleurs, je présente mes excuses à ma famille, à mes proches pour ces moments qu’ils ont vécus difficilement.
Je suis reconnaissant de la compassion dont ils ont fait montre à mon égard.
Merci au Peuple sénégalais dans son unité et dans sa diversité.
Le combat continue
Vive Le Sénégal
Heureux de pouvoir reprendre langue avec vous, après douze jours de séquestration et de privation de liberté. Cette dernière, bien qu’elle soit précieuse et vitale, ne vaut cependant pas plus que, le bonheur de chacun de nos compatriotes d’où le sens de mon combat.
Je réaffirme ici avec fermeté, mon engagement à œuvrer pour le développement de mon pays.
Ma conviction est qu’au finish, il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès d’hier à Tamba. Disons seulement que la Justice a démonté qu’elle reste le dernier rempart pour le respect de nos libertés individuelles souvent confisquées.
Notre détermination reste inoxydable et, telle une sentinelle, nous serons debout, pour combattre l’arbitraire.
Aujourd’hui, le seul COMBAT qui devrait mobiliser toutes les énergies, c’est la satisfaction des revendications du peuple sénégalais fatigué et déçu.
En sortant de la MAC de Tambacounda, dans la chaleur torride de la nuit, toutes mes pensées ont convergé vers les populations sinistrées de Bakel. Il en est de même pour tous ces détenus souvent dépourvus de tout et laissés à eux-mêmes.
Par cette occasion, j’invite l’Etat à revoir les conditions de détention des prévenus afin de préserver leur dignité humaine dans tous les lieux de détention du pays.
J’adresse toute ma reconnaissance aux militants du mouvement Gueum Sa Bopp qui ont porté le combat en dénonçant cette prise d’otage dont j’ai été victime, sans jamais baisser les bras.
Mes remerciements sont également adressés à toutes les organisations de la Société civile sénégalaise sans exception, à toute la classe politique dans sa globalité, à mes colistiers de « Samm Sa Kaddu », aux Sénégalais de la Diaspora réunis autour de ATEL et à leurs alliés, aux familles religieuses chrétiennes et musulmanes, particulièrement au Khalife Général Serigne Mountakha Mbacké Bachir.
J’associe à ces remerciements toute la presse sénégalaise, les correspondants des médias étrangers, les lanceurs d’alerte, nos Forces de défenses et de sécurité et particulièrement l’Administration pénitentiaire.
Je remercie très sincèrement et j’encourage, le personnel du Groupe DMEDIA sans exception. J’ai eu écho de leur travail remarquable et inlassable pour la défense de la démocratie sénégalaise et des libertés.
Aux jeunes reporters, à mes consœurs et mes confrères de toute la presse, j’ai su garder de bons souvenirs de votre engagement pour la sauvegarde des libertés.
J’adresse ma plus haute considération à mon pool d’avocats. Ces hommes intègres ont su trouver les mots justes pour écarter toute accusation qui visait à me qualifier de délinquant et de renégat. Qu’ils en soient remerciés. Ma proximité avec eux durant cette épreuve m’a permis de comprendre que « la Justice, ce n’est pas quand on gagne le procès ». C’est plutôt, quand le Juge, dans son intime conviction, libère le prévenu faute de faits compromettants.
C’est le lieu de saluer, de soutenir et de défendre l’indépendance de notre Justice dont nous avons l’obligation de renforcer.
Mon cœur est libéré de toute rancune et de toute haine. Ainsi, par la grâce d’Allah, je pardonne.
J’ai pardonné parce que, j’ai estimé que le combat pour mon pays, le Sénégal, vaut plus qu’une hypothétique liberté.
Par ailleurs, je présente mes excuses à ma famille, à mes proches pour ces moments qu’ils ont vécus difficilement.
Je suis reconnaissant de la compassion dont ils ont fait montre à mon égard.
Merci au Peuple sénégalais dans son unité et dans sa diversité.
Le combat continue
Vive Le Sénégal