Le jour de l’ouverture du procès, le 8 avril 2013, les étudiants de la faculté de droit de Sao Paulo, ont plantés des croix représentants les 111 détenus tués. Le procès a été finalement reporté d'une semaine.
Abattus à bout portant, les détenus de la prison de Carandiru n’ont eu aucune chance. L'expert chargé il y a 20 ans d'analyser les scènes de crime a été formel durant le procès.
Pour mettre fin à la mutinerie, les hommes de la police militaire ont abattu les prisonniers dans leur cellule. 600 cartouches ont été tirées, sans que les policiers ne soient jamais mis en état de légitime défense. Amnesty International avait demandé à ce que ce procès mette un terme à « l'impunité du passé ».
Verdict implacable donc : 23 policiers, aujourd’hui à la retraite, condamnés à 156 ans de détention chacun pour le meurtre de 15 détenus enfermés à l’époque au premier étage de la prison. Un massacre que la justice brésilienne a décidé d’examiner en plusieurs fois. Dans les mois prochains, 53 autres policiers militaires seront jugés pour avoir exécuté 96 détenus, dans les autres étages de la prison.
Jusqu’à présent, seul le colonel en charge de l’assaut avait été jugé. Il avait été condamné en 2001 à 632 ans de prison, pour usage excessif de la force, mais acquitté en appel, puis libéré. Il avait finalement été abattu quelques mois plus tard dans son appartement.
Source : Rfi.fr
Pour mettre fin à la mutinerie, les hommes de la police militaire ont abattu les prisonniers dans leur cellule. 600 cartouches ont été tirées, sans que les policiers ne soient jamais mis en état de légitime défense. Amnesty International avait demandé à ce que ce procès mette un terme à « l'impunité du passé ».
Verdict implacable donc : 23 policiers, aujourd’hui à la retraite, condamnés à 156 ans de détention chacun pour le meurtre de 15 détenus enfermés à l’époque au premier étage de la prison. Un massacre que la justice brésilienne a décidé d’examiner en plusieurs fois. Dans les mois prochains, 53 autres policiers militaires seront jugés pour avoir exécuté 96 détenus, dans les autres étages de la prison.
Jusqu’à présent, seul le colonel en charge de l’assaut avait été jugé. Il avait été condamné en 2001 à 632 ans de prison, pour usage excessif de la force, mais acquitté en appel, puis libéré. Il avait finalement été abattu quelques mois plus tard dans son appartement.
Source : Rfi.fr