Même condamné pour corruption, Lula poursuit sa campagne en vue de la présidentielle d’octobre, dans le sud du Brésil, une région où il compte moins de partisans que dans le nord.
Mais cette tournée a été émaillée d’incidents. Plusieurs rassemblements ont été perturbés par des militants d’extrême droite et des propriétaires terriens qui jetaient des oeufs contre l'ancien président, ou qui incendiaient des pneus pour bloquer des routes.
Attaques « fascistes »
La tension est montée d’un cran cette semaine dans l’Etat méridional du Paraná, là même où Lula a été condamné à douze ans de prison pour corruption. Deux bus qui faisaient partie de la « caravane » de Lula ont essuyé trois tirs d’armes à feu ce 27 mars, mais aucun militant n’a été atteint. Lula n’était pas à bord de ces véhicules, mais il a dénoncé des attaques, qualifiées de « fascistes ».
Lula doit terminer sa tournée dans la région sud avec un meeting à Curitiba, la capitale du Paraná, ce 28 mars. Deux groupes d’opposants qui souhaitent l’envoyer en prison ont également prévu de manifester dans la ville.
Rfi