Theresa May l'a échappé belle. Au lendemain du rejet massif de son plan de sortie de l'Union européenne, la Première ministre britannique a survécu de justesse à la motion de censure déposée par l'opposition travailliste. Il fallait 318 voix à Theresa May pour conserver son poste. Par 325 voix contre 306, les députés ont exprimé leur confiance dans le gouvernement, derrière lequel la majorité avait resserré les rangs malgré ses divisions internes sur le Brexit.
Rebelles tories et députés du DUP nord-irlandais qui avaient jeté aux orties le plan de Brexit de la Première ministre lui ont cette fois lancé une bouée de secours. Un réflexe partisan, mais aussi de survie de la part d’élus qui veulent garder le pouvoir et redoutent des élections anticipées, analyse notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix.
« Je suis ravie que cette Chambre ait exprimé sa confiance dans le gouvernement ce soir », a déclaré la Première ministre immédiatement après le vote. « Je ne prends pas cette responsabilité à la légère » et « nous continuerons à travailler » pour mettre en œuvre « la promesse solennelle faite au peuple de ce pays » de mettre en oeuvre le Brexit.
Dans un geste de conciliation, la chef du gouvernement a invité les dirigeants des partis de l'opposition à la rencontrer dès mercredi soir pour parler du Brexit. Le leader du Labour Jeremy Corbyn a toutefois décliné l'invitation tant que l'éventualité d'une sortie de l'UE sans accord le 29 mars n'est pas exclue par l'exécutif. « Avant qu'il puisse y avoir de quelconques discussions sur la manière de progresser, le gouvernement doit retirer – clairement, une fois pour toutes – la perspective catastrophique d'un Brexit sans accord avec l'UE et tout le chaos qui en découlerait », a-t-il insisté. De son côté, le petit parti unioniste DUP a prévenu que la question du filet de sécurité prévu dans l’accord, qu'il accuse de menacer l'intégrité politique et économique du Royaume-Uni, doit être réglée. Theresa May, qui pourrait être contrainte de revenir sur ses « lignes rouges », a jusqu’à lundi pour proposer un plan B au Parlement.
Rebelles tories et députés du DUP nord-irlandais qui avaient jeté aux orties le plan de Brexit de la Première ministre lui ont cette fois lancé une bouée de secours. Un réflexe partisan, mais aussi de survie de la part d’élus qui veulent garder le pouvoir et redoutent des élections anticipées, analyse notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix.
« Je suis ravie que cette Chambre ait exprimé sa confiance dans le gouvernement ce soir », a déclaré la Première ministre immédiatement après le vote. « Je ne prends pas cette responsabilité à la légère » et « nous continuerons à travailler » pour mettre en œuvre « la promesse solennelle faite au peuple de ce pays » de mettre en oeuvre le Brexit.
Dans un geste de conciliation, la chef du gouvernement a invité les dirigeants des partis de l'opposition à la rencontrer dès mercredi soir pour parler du Brexit. Le leader du Labour Jeremy Corbyn a toutefois décliné l'invitation tant que l'éventualité d'une sortie de l'UE sans accord le 29 mars n'est pas exclue par l'exécutif. « Avant qu'il puisse y avoir de quelconques discussions sur la manière de progresser, le gouvernement doit retirer – clairement, une fois pour toutes – la perspective catastrophique d'un Brexit sans accord avec l'UE et tout le chaos qui en découlerait », a-t-il insisté.
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