« Les 27 se sont accordés pour accepter la demande du Royaume-Uni pour un report flexible du Brexit jusqu'au 31 janvier 2020 », a indiqué Donald Tusk sur Twitter. Il a précisé que cette décision serait formalisée par une procédure écrite.
La principale condition de ce nouveau report n’est quant à elle pas réellement écrite car il s'agit d'une convention politique tacite entre le Premier ministre britannique et les Vingt-Sept. C’est sa promesse de déclencher des législatives anticipées au Royaume-Uni qui devrait permettre ce nouveau report. Il était freiné en particulier par la France qui demandait des garanties sur l’utilité d’un nouveau délai et qui estime ce lundi que la perspective d’élections au Royaume-Uni se précise.
La principale condition de ce nouveau report n’est quant à elle pas réellement écrite car il s'agit d'une convention politique tacite entre le Premier ministre britannique et les Vingt-Sept. C’est sa promesse de déclencher des législatives anticipées au Royaume-Uni qui devrait permettre ce nouveau report. Il était freiné en particulier par la France qui demandait des garanties sur l’utilité d’un nouveau délai et qui estime ce lundi que la perspective d’élections au Royaume-Uni se précise.
Depuis l’arrivée de Boris Johnson à Downing Street, les Vingt-Sept estiment avoir enfin à Londres un partenaire avec une vraie stratégie, loin des atermoiements des Theresa May.
Dans la pratique, le principe de ce nouveau report est acquis mais avec une double détente et il permet à l’UE de gagner du temps. Il faut d’abord que le gouvernement britannique accepte la formulation de ce texte qui prévoit qu’il ne peut y avoir aucune modification de l’accord de sortie entériné lors du dernier sommet européen. Ensuite, les Vingt-Sept auront 24 heures pour avaliser l’extension ce qui pourrait leur permettre d’attendre jusqu’à mardi, voire mercredi, pour n’officialiser le report qu’après le vote aux Communes sur la tenue des législatives.