« Je vais écrire à l’association internationale des aveugles pour leur dire que le Sénégal est un pays qui brutalise les siens (Ndlr : aveugles) », a promis El Hadj Bassirou Fall, président de la Convergence des aveugles pour l’unité et la solidarité et l’entraide (Cause). Selon lui, il pensait qu'avec l’avènement du nouveau régime cela va "sécher leurs larmes, panser leurs blessures. Mais tel ne fut pas le cas. Au contraire, nos larmes ont coulé", dit-il.
C’est au niveau de la promenade des thiessois que le groupe des bacheliers non-voyants en route pour Dakar s’était heurté à l’intervention musclée des forces de l’ordre. Lors du face-à-face avec la presse, ce vendredi, ce dernier a averti les autorités en leur demandant de «revoir leur méthode ».
"La prochaine fois que des éléments de la police s’en prennent à des aveugles… nous descendrons tous dans la rue". Se disant «désolé et meurtri» par les images diffusées à travers la télévision, montrant des policiers usant de moyens «peu orthodoxes» pour embarquer des étudiants, El Hadj Bassirou Fall, indique que «du temps de Senghor, Diouf et Wade, jamais pareille situation ne s’est produite. Et de poursuivre en ces termes : «c’est vrai que, c’est la volonté divine de faire de nous des handicapés. Mais nous méritons un meilleur traitement de la part des autorités", fait-il savoir.
Pour ce qui est de la revendication des étudiants dudit institut de Thiès, le président a invité le gouvernement au dialogue. Ce qui est, pour lui une occasion de poser le débat et de trouver un juste milieu. «Ce sont des jeunes qui ont refusé de faire la politique de la main tendue. Mais des jeunes qui préfèrent les études. C’est à l’Etat de prendre les devants en mettant sur pied des écoles pour permettre aux aveugles de poursuivre leurs études. Au lieu de les mettre en « quarantaine ».
Abdoul K. Diop (correspondant dans la banlieue)
C’est au niveau de la promenade des thiessois que le groupe des bacheliers non-voyants en route pour Dakar s’était heurté à l’intervention musclée des forces de l’ordre. Lors du face-à-face avec la presse, ce vendredi, ce dernier a averti les autorités en leur demandant de «revoir leur méthode ».
"La prochaine fois que des éléments de la police s’en prennent à des aveugles… nous descendrons tous dans la rue". Se disant «désolé et meurtri» par les images diffusées à travers la télévision, montrant des policiers usant de moyens «peu orthodoxes» pour embarquer des étudiants, El Hadj Bassirou Fall, indique que «du temps de Senghor, Diouf et Wade, jamais pareille situation ne s’est produite. Et de poursuivre en ces termes : «c’est vrai que, c’est la volonté divine de faire de nous des handicapés. Mais nous méritons un meilleur traitement de la part des autorités", fait-il savoir.
Pour ce qui est de la revendication des étudiants dudit institut de Thiès, le président a invité le gouvernement au dialogue. Ce qui est, pour lui une occasion de poser le débat et de trouver un juste milieu. «Ce sont des jeunes qui ont refusé de faire la politique de la main tendue. Mais des jeunes qui préfèrent les études. C’est à l’Etat de prendre les devants en mettant sur pied des écoles pour permettre aux aveugles de poursuivre leurs études. Au lieu de les mettre en « quarantaine ».
Abdoul K. Diop (correspondant dans la banlieue)