Dans l’est du Burkina, c’est finalement sur des collines que les populations ont dû se refugier, les établissements réquisitionnés pour les accueillir ayant été, eux aussi, ente temps submergées par les eaux. A Piéla, localité située toujours dans cette même région de l’Est, un homme a perdu la vie dans sa tentative de voler au secours d’autres personnes. 24 villages ont les pieds dans l’eau et 26000 personnes ont été sinistrées. C’est le triste bilan qui a été pour l’instant, établi après ces pluies diluviennes. Selon la ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Pascaline Tamini, «des mesures urgentes ont été prises pour venir en aide aux sinistrés. Toutes les unités des sapeurs pompiers sont actuellement mobilisées et l’aide de l’armée a été sollicitée». La situation, est préoccupante à plus d’un titre. «Des camions ont été convoyés avec des vivres et du matériel, mais les zones inondées restent toujours inaccessibles», a ajouté la ministre.
Dans la région du Centre nord, ce sont 18 hectares de champs cultivables et 9 autres de productions maraîchères qui ont été envahis par les eaux. A l’Est, les localités de Bilenga, de Mani, et de Tougri font toujours face à la furie des eaux. Dans la dernière localité, l’ancienne digue du barrage a même cédé. Le marché de Boulsa dans la Région du Centre nord aurait complètement disparu sous les eaux.
Face à cette situation, le premier ministre, Tertius Zongo a annoncé l’intervention de l’armée de l’air et l’acheminement de matériels additionnels. Ce dimanche 25 juillet, une équipe gouvernementale s’est rendue dans les zones inondées, selon une annonce du chef du gouvernement. A l’heure actuelle, la ville de Ouahigouya dans la région du Nord, et celle de Bobo Dioulasso dans la région de l’ouest ont été touchées. «Il est évident que le regroupement des sinistrés sur un même site pourrait occasionner des problèmes d’assainissements, de santé mais aussi d’insécurité», a révélé le premier ministre. D’où la mise à contribution des ministères en charge de la Santé et de la Sécurité, afin de parer à toutes les éventualités.
Dans la région du Centre nord, ce sont 18 hectares de champs cultivables et 9 autres de productions maraîchères qui ont été envahis par les eaux. A l’Est, les localités de Bilenga, de Mani, et de Tougri font toujours face à la furie des eaux. Dans la dernière localité, l’ancienne digue du barrage a même cédé. Le marché de Boulsa dans la Région du Centre nord aurait complètement disparu sous les eaux.
Face à cette situation, le premier ministre, Tertius Zongo a annoncé l’intervention de l’armée de l’air et l’acheminement de matériels additionnels. Ce dimanche 25 juillet, une équipe gouvernementale s’est rendue dans les zones inondées, selon une annonce du chef du gouvernement. A l’heure actuelle, la ville de Ouahigouya dans la région du Nord, et celle de Bobo Dioulasso dans la région de l’ouest ont été touchées. «Il est évident que le regroupement des sinistrés sur un même site pourrait occasionner des problèmes d’assainissements, de santé mais aussi d’insécurité», a révélé le premier ministre. D’où la mise à contribution des ministères en charge de la Santé et de la Sécurité, afin de parer à toutes les éventualités.