Malgré les efforts du gouvernement burkinabé, de nombreux enfants réfugiés maliens n’ont pas pu continuer leurs études au Burkina Faso. Et si rien n’est fait, la situation sera la même l’année prochaine.
Fadimata Walett Oumar, représentante des femmes réfugiées maliennes à Ouagadougou, salue les efforts du gouvernement : « L’Etat a fait de son mieux pour nous dire qu’il y a des écoles plus proches, où les gens peuvent amener les enfants. Mais ils ne sont pas préparés à ça. Les gens sont tellement dépassés par ce qui s’est passé ! Et en plus, les écoles burkinabés sont saturées aussi ».
Environ 25 000 enfants réfugiés maliens risquent de se retrouver dans la rue. Thierry Agagliate, délégué de Terre des hommes, appelle l’ensemble des acteurs concernés à se mobiliser, pour rassembler les 1,7 millions de dollars nécessaires à leur scolarisation.
« Dans la zone du Sahel, par exemple à Ferrerio, où nous envisageons de démarrer des activités, là il y a clairement des besoins. Il y a vraiment une insuffisance aussi, de capacité des écoles actuelles à recevoir ces enfants. Donc, il y a effectivement besoin de développer des classes supplémentaires dans les écoles existantes, et aussi d’ouvrir ce que l’on appelle les classes paillotes, directement sur le site, notamment pour les plus jeunes ».
Du côté de l’Unicef, on assure que des actions sont en cours pour venir en aide aux élèves réfugiés maliens. Sylvana Nzirorera, représentante résidente adjointe de l’Unicef au Burkina Faso : « Nous sommes en train de multiplier le matériel éducatif du Mali, pour permettre à ces enfants maliens de suivre un enseignement adapté. Et nous recherchons les enseignants, et ces enseignants-là, on les recherche à l’intérieur des réfugiés eux-mêmes ».
RFI
Fadimata Walett Oumar, représentante des femmes réfugiées maliennes à Ouagadougou, salue les efforts du gouvernement : « L’Etat a fait de son mieux pour nous dire qu’il y a des écoles plus proches, où les gens peuvent amener les enfants. Mais ils ne sont pas préparés à ça. Les gens sont tellement dépassés par ce qui s’est passé ! Et en plus, les écoles burkinabés sont saturées aussi ».
Environ 25 000 enfants réfugiés maliens risquent de se retrouver dans la rue. Thierry Agagliate, délégué de Terre des hommes, appelle l’ensemble des acteurs concernés à se mobiliser, pour rassembler les 1,7 millions de dollars nécessaires à leur scolarisation.
« Dans la zone du Sahel, par exemple à Ferrerio, où nous envisageons de démarrer des activités, là il y a clairement des besoins. Il y a vraiment une insuffisance aussi, de capacité des écoles actuelles à recevoir ces enfants. Donc, il y a effectivement besoin de développer des classes supplémentaires dans les écoles existantes, et aussi d’ouvrir ce que l’on appelle les classes paillotes, directement sur le site, notamment pour les plus jeunes ».
Du côté de l’Unicef, on assure que des actions sont en cours pour venir en aide aux élèves réfugiés maliens. Sylvana Nzirorera, représentante résidente adjointe de l’Unicef au Burkina Faso : « Nous sommes en train de multiplier le matériel éducatif du Mali, pour permettre à ces enfants maliens de suivre un enseignement adapté. Et nous recherchons les enseignants, et ces enseignants-là, on les recherche à l’intérieur des réfugiés eux-mêmes ».
RFI