Ils n’avaient pas les atomes crochus avec le patron du régime d’Abidjan, Laurent Gbagbo au début de la crise ivoirienne. Mais aujourd’hui, ils sont à la rescousse du bateau ivoire qui commence à prendre l’eau. D’abord le président du Sénégal Abdoulaye Wade, on le sait, n’était pas du tout tendre envers son homologue ivoirien au début de la crise qui a secoué son pays. Chaque fois que l’occasion lui été donnée de se prononcer sur l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire, Wade n’allait pas par quatre chemins pour dire ses vérités. Des prises de position qui ont parfois irrité les tenants du régime et bien d’Ivoiriens qui le considéraient comme un soutien, voire un relais de l’impérialisme français dénoncée en son temps.
Les propos du genre ‘’ ce qu’un Burkinabé subit actuellement en Côte d’Ivoire, un Africain ne le subit pas en France ‘’ et son soutien à une implication française dans la résolution de la crise ivoirienne, ont rendu Wade indésirable dans le dossier ivoirien. Beaucoup d’eau a cependant coulé sous le pont, depuis le début de la crise et le père du Sopi peut reprendre l’initiative de départ à l’invitation du président Gbagbo. Le chef de l’Etat sénégalais va donc atterrir aujourd’hui 22 avril 2010 sous le coup de 11 h comme annoncé, à l’aéroport FHB d’Abidjan Port-Bouët, pour tenter de remettre le processus de paix ivoirien sur les rails. Le nouveau Wade peut-il réussir cette mission ? Avec quelle solution magique va-t-il débarquer encore dans le bourbier ivoirien ? Finalement pourquoi le président sénégalais refait surface ? Des interrogations que se posent les Ivoiriens avec l’annonce de son arrivée en Côte d’Ivoire.
Ensuite, il y a Blaise Compaoré le président du Faso. Lui aussi entretenait une réelle inimitié avec Laurent Gbagbo au début de la crise ivoirienne, avant d’être sollicité pour parrainer le dialogue direct entre le camp présidentiel et l’ex-rébellion, qui a donné naissance à l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. Cet accord était porteur d’espoir, car il était le fruit des réflexions d’anciens ennemis. D’un côté Laurent Gbagbo, de l’autre Guillaume Soro, le chef de l’ex-rébellion qui a attaqué son régime, et l’arbitre Blaise Compaoré, accusé par le régime d’être le parrain de la rébellion du 19 septembre 2002. Blaise et Laurent n’étaient, en tout cas, pas des amis. Le premier accusait le second d’exclure et de maltraiter ses ressortissants en Côte d’Ivoire. Compaoré a pu alors dire de Gbagbo qu’il finira devant le Tribunal Penal International (TPI).
Le second lui, reprochait à son voisin du nord d’avoir abrité sur son sol les éléments de la rébellion qui ont attaqué son régime. On en était là quand subitement Blaise Compaoré devient le faiseur de paix en Côte d’Ivoire. Pendant trois ans, il a tenté de remettre ce pays sur pied pour y ramener la paix. C’était sans compter avec ce dernier blocage qui semble avoir mis du sable dans la médiation de Compaoré. Wade et Compaoré sont donc passés du stade d’ennemis à amis de Laurent Gbagbo. Expliquant la nouvelle implication du président sénégalais dans la résolution de la crise ivoirienne, alors que la médiation Compaoré se poursuit, le chef de l’Etat a donné cette image. ‘’ Chez nous quand il y a du poisson, de la viande ou des crabes dans une sauce, cela ne gâte pas la sauce ‘’, a-t-il dit, pour rassurer que l’arrivée de Wade ne remet pas en cause la médiation de Compaoré
Source: camer.be
Les propos du genre ‘’ ce qu’un Burkinabé subit actuellement en Côte d’Ivoire, un Africain ne le subit pas en France ‘’ et son soutien à une implication française dans la résolution de la crise ivoirienne, ont rendu Wade indésirable dans le dossier ivoirien. Beaucoup d’eau a cependant coulé sous le pont, depuis le début de la crise et le père du Sopi peut reprendre l’initiative de départ à l’invitation du président Gbagbo. Le chef de l’Etat sénégalais va donc atterrir aujourd’hui 22 avril 2010 sous le coup de 11 h comme annoncé, à l’aéroport FHB d’Abidjan Port-Bouët, pour tenter de remettre le processus de paix ivoirien sur les rails. Le nouveau Wade peut-il réussir cette mission ? Avec quelle solution magique va-t-il débarquer encore dans le bourbier ivoirien ? Finalement pourquoi le président sénégalais refait surface ? Des interrogations que se posent les Ivoiriens avec l’annonce de son arrivée en Côte d’Ivoire.
Ensuite, il y a Blaise Compaoré le président du Faso. Lui aussi entretenait une réelle inimitié avec Laurent Gbagbo au début de la crise ivoirienne, avant d’être sollicité pour parrainer le dialogue direct entre le camp présidentiel et l’ex-rébellion, qui a donné naissance à l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. Cet accord était porteur d’espoir, car il était le fruit des réflexions d’anciens ennemis. D’un côté Laurent Gbagbo, de l’autre Guillaume Soro, le chef de l’ex-rébellion qui a attaqué son régime, et l’arbitre Blaise Compaoré, accusé par le régime d’être le parrain de la rébellion du 19 septembre 2002. Blaise et Laurent n’étaient, en tout cas, pas des amis. Le premier accusait le second d’exclure et de maltraiter ses ressortissants en Côte d’Ivoire. Compaoré a pu alors dire de Gbagbo qu’il finira devant le Tribunal Penal International (TPI).
Le second lui, reprochait à son voisin du nord d’avoir abrité sur son sol les éléments de la rébellion qui ont attaqué son régime. On en était là quand subitement Blaise Compaoré devient le faiseur de paix en Côte d’Ivoire. Pendant trois ans, il a tenté de remettre ce pays sur pied pour y ramener la paix. C’était sans compter avec ce dernier blocage qui semble avoir mis du sable dans la médiation de Compaoré. Wade et Compaoré sont donc passés du stade d’ennemis à amis de Laurent Gbagbo. Expliquant la nouvelle implication du président sénégalais dans la résolution de la crise ivoirienne, alors que la médiation Compaoré se poursuit, le chef de l’Etat a donné cette image. ‘’ Chez nous quand il y a du poisson, de la viande ou des crabes dans une sauce, cela ne gâte pas la sauce ‘’, a-t-il dit, pour rassurer que l’arrivée de Wade ne remet pas en cause la médiation de Compaoré
Source: camer.be
Autres articles
-
Madagascar: l’ex-président du Sénat Rivo Rakotovao devant la justice pour corruption
-
Centrafrique: l’ex-président Michel Djotodia reçu par le chef de l’Etat
-
Syrie: 300.000 comprimés de captagon appartenant à Daesh saisis par la coalition
-
Afrique du Sud: les noces à 2 millions d'une nièce Gupta défraient la chronique
-
Mali: IBK tente d'apaiser la polémique sur le «rapatriement» de sans-papiers