Dès le début de l’après-midi, le stade de 35 000 places était plein comme un œuf. Faute de sièges, de nombreux militants et sympathisants ont suivi le meeting de l’extérieur.
Tous les intervenants de la chefferie traditionnelle, du secteur informel et des secteurs structurés, ont lancé un appel au président Blaise Compaoré pour l’organisation d’un référendum au Burkina Faso dans les plus brefs délais, afin de décider du sort de l’article 37 de la Constitution.
Face aux militants, le parti au pouvoir a pris trois engagements. D’abord, « le CDP s'engage à respecter, à faire respecter et à défendre la Constitution », ensuite, « il invite le président Blaise Compaoré à organiser un referendum afin de départager les deux camps » et enfin « le CDP s’engage et invite tous les partis politiques à respecter le verdict des urnes », a martelé l’ancien Premier ministre Ernest Paramanga Yonli, représentant les conseillers du parti.
Dans un long discours, le secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès a fustigé le comportement de ses anciens camarades qui ont rejoint l’opposition et a déclaré ceci : « celui qui a peur de la consultation du peuple et se dit démocrate, est un faux démocrate » . Le public avait commencé à quitter le stade avant la fin de son discours.
Source : Rfi.fr