Burkina Faso: l’investiture du nouveau président se prépare

L’ancien diplomate Michel Kafando, âgé de 72 ans, désigné par consensus président de la transition au Burkina Faso, prêtera serment vendredi 21 novembre. Sa nomination sera entérinée par la Cour constitutionnelle, tournant ainsi la page du régime militaire qui a dirigé le pays pendant seize jours après la chute de Blaise Compaoré. Cependant, le processus de transition ne fait que débuter à Ouagadougou avec, en ligne de mire, les élections présidentielle et législatives qui doivent être organisées dans un an. L'Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la France, entre autres, saluent le retour du pouvoir aux civils à Ouagadougou.



Le président par intérim du Burkina Faso, Michel Kafando, à Ougadougou, le 17 novembre 2014. AFP/ROMARIC HIEN

Deux grands rendez-vous attendent le tout nouveau président de la transition du Burkina Faso. Tout d’abord, l’investiture prévue mardi 18 novembre à 11H00, salle de banquet de Ouaga 2000.

C’est lors de cette cérémonie que le Conseil constitutionnel reconnaîtra la vacance du pouvoir et, dans la foulée, Michel Kafando, va prêter serment devant les sages. Il va jurer devant « le Peuple burkinabè et sur son honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, la Charte de la transition et les lois, et de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ».

Cette investiture est importante puisqu’elle va permettre au président de prendre les rênes du pays. Le chronogramme prévu par l’armée est très serré. La nomination du Premier ministre de la transition est prévue mercredi et l’annonce du gouvernement, jeudi.

Le second rendez-vous, pour Michel Kafando, est programmé pour vendredi. Le protocole est en train d’organiser une cérémonie de passation des charges entre le lieutenant-colonel Isaac Zida et le nouveau président de la transition. Seront présents : les présidents du Ghana, du Sénégal, du Togo et de la Mauritanie, quatre pays qui ont aidé à la gestion de cette crise burkinabè. Sont également confirmés, indique le protocole d’Etat à RFI – les présidents du Mali et du Niger. 


Rfi.fr

Mardi 18 Novembre 2014 00:01


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