Les messages que l’opposition burkinabè entend faire passer lors de cette journée de protestation sont nombreux. Elle appelle la population à manifester contre la mise en place du futur Sénat, mais également à exprimer son mécontentement face à la politique du gouvernement.
Selon l’opposition, en effet, la mise en place du Sénat est « inopportune et inutile ». Même si les chiffres diffèrent sur le budget de fonctionnement de cette institution, les opposants estiment qu’elle mobilisera tout de même des milliards de francs CFA. De l’argent qui aurait pu servir à sauver des vies ou à construire des infrastructures.
Gagner la bataille de la rue
Pour réussir ce premier test de mobilisation, l’opposition politique a misé sur un thème fédérateur : de meilleures conditions de vie et de travail. Travailleurs, élèves, étudiants et chômeurs sont invités à se joindre à la manifestation. Si elle a perdu la bataille parlementaire sur la place du Sénat, l’opposition espère ainsi gagner celle de la rue.
La semaine dernière, des ministres burkinabè s’étaient rendus dans toutes les régions du pays pour expliquer les motivations de la création d‘un Sénat et faire le point sur les chantiers de développement du gouvernement.
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Depuis le premier JETP, un plan d’investissement a vu le jour, estimant à plus de 90 milliards d’euros les besoins afin de réaliser une transition énergétique d’ici à 2027. Outre que la somme du partenariat initial est donc loin du compte, et qu’elle