Dans le communiqué lu à la présidence par un capitaine du régiment de sécurité présidentielle, les soldats rassurent les populations qu’ils ne sont pas en marge de la transition. Ils soutiennent qu’ils sont engagés pour une issue « heureuse du processus et du calendrier de la transition qui permettra de mettre en place un pouvoir légitime » issu des élections démocratiques.
Tout en soulignant qu’ils n’ont aucun agenda caché pour perturber ou interrompre cette marche du peuple, le capitaine Abdoulaye Dao, qui a lu le communiqué, rappelle que certaines décisions d’ordre organique ont perturbé le fonctionnement normal de leur régiment et ils l’ont signifié au Premier ministre dans le souci de faire rétablir « l’ordre hiérarchique normal depuis décembre 2014 ». Il poursuit, en disant que ces revendications étaient « exclusivement en rapport avec le fonctionnement du régiment ».
Le capitaine Abdoulaye Dao affirme par ailleurs que les concertations avec la haute hiérarchie militaire, sur instruction du président Michel Kafando, ont abouti à « un résultat satisfaisant ». Et pour conclure, les soldats du régiment de sécurité présidentielle réaffirment leur « appartenance » à l’ensemble des forces armées nationales et que « c’est ensemble que nous allons remodeler notre pays au bénéfice et à la fierté de tous ».