Baraboulé est une petite commune de la province du Soum, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Djibo, chef-lieu du département du même nom au Burkina Faso. Depuis des mois, les habitants d'une dizaine de villages environnants y cherchent refuge. Des centaines de familles fuient l'insécurité et demandent l'aide de leurs proches, familles ou amis.
« Comme ce sont leurs parents, leurs frères, leurs cousins, ils les ont accueillis avec leurs moyens du bord, explique un habitant. Ce n'est pas durable, les choses ont dégénéré. Même à l'intérieur de Baraboulé, beaucoup de gens sont partis pour aller s'installer à Djibo et même dans les villes environnantes. Tout est fermé. Aucune école ne fonctionne. Le commissariat de police a été fermé début février. Même le commerce et les travaux champêtres sont ralentis ».
« D'abord vivre, ensuite philosopher »
A terme, toute l'activité agricole et pastorale est menacée par l'insécurité. La nourriture est par conséquent devenue la préoccupation principale des populations déplacées et de leurs hôtes.
« Compte-tenu de la situation, certains ont dû vendre une partie de leur bétail pour s'alimenter, explique Denis Zongo, chargé de nutrition pour la Croix-Rouge burkinabè, qui intervient dans le Soum. Comme on dit : d'abord vivre, ensuite philosopher ». D'après la Croix-Rouge, 80 % des populations déplacées ont réussi à trouver refuge chez des proches.
« Comme ce sont leurs parents, leurs frères, leurs cousins, ils les ont accueillis avec leurs moyens du bord, explique un habitant. Ce n'est pas durable, les choses ont dégénéré. Même à l'intérieur de Baraboulé, beaucoup de gens sont partis pour aller s'installer à Djibo et même dans les villes environnantes. Tout est fermé. Aucune école ne fonctionne. Le commissariat de police a été fermé début février. Même le commerce et les travaux champêtres sont ralentis ».
« D'abord vivre, ensuite philosopher »
A terme, toute l'activité agricole et pastorale est menacée par l'insécurité. La nourriture est par conséquent devenue la préoccupation principale des populations déplacées et de leurs hôtes.
« Compte-tenu de la situation, certains ont dû vendre une partie de leur bétail pour s'alimenter, explique Denis Zongo, chargé de nutrition pour la Croix-Rouge burkinabè, qui intervient dans le Soum. Comme on dit : d'abord vivre, ensuite philosopher ». D'après la Croix-Rouge, 80 % des populations déplacées ont réussi à trouver refuge chez des proches.