capitaine Ibrahim Traoré répond aux questions d'auditeurs sur la lutte anti-jihadiste ou la situation politique et économique. Face aux tentatives de déstabilisation, il entend désormais durcir le ton : « Sur les comploteurs, actuellement, nous avons passé deux années à sensibiliser, à parler, à mettre en garde. Les gens ont trouvé que l'on mettait trop en garde, mais c'était nécessaire pour que les Burkinabè voient d'eux-mêmes jusqu'où certains Burkinabè peuvent aller contre la patrie. Je ne vais pas rentrer dans les détails, chacun va assumer. »
Parmi les personnes que le Burkina Faso a récemment accusées de tentative de déstabilisation, figure l’ex-chef de l'État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, en exil au Togo.
Selon le capitaine Traoré, des contacts ont été pris avec les autorités togolaises : « Il y a eu depuis un temps donné ses implications avérées dans ces projets de déstabilisation. Mais le dernier projet qui, quand même, était en lien avec des terroristes. Nous avons donc repris les discussions avec les autorités togolaises actuellement. Je pense que, eux aussi, ils doivent être choqués et surpris. Nous nous sommes parlés déjà au téléphone. Nous devons nous voir physiquement pour parler d'un certain nombre de sujets. Une fois qu'on le fera, vous serez situés sur cette question. »
Ibrahim Traoré est aussi revenu sur l'attaque de fin août contre les populations de Barsalogho. Elle visait sa personne, affirme-t-il, compte tenu des rapports qu’il a déjà eus avec cette commune quand il était en poste dans la région. « Les responsabilités seront situées d'ici à quelques jours [...] et les sanctions vont tomber », prévient le chef de l’État burkinabè.
Parmi les personnes que le Burkina Faso a récemment accusées de tentative de déstabilisation, figure l’ex-chef de l'État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, en exil au Togo.
Selon le capitaine Traoré, des contacts ont été pris avec les autorités togolaises : « Il y a eu depuis un temps donné ses implications avérées dans ces projets de déstabilisation. Mais le dernier projet qui, quand même, était en lien avec des terroristes. Nous avons donc repris les discussions avec les autorités togolaises actuellement. Je pense que, eux aussi, ils doivent être choqués et surpris. Nous nous sommes parlés déjà au téléphone. Nous devons nous voir physiquement pour parler d'un certain nombre de sujets. Une fois qu'on le fera, vous serez situés sur cette question. »
Ibrahim Traoré est aussi revenu sur l'attaque de fin août contre les populations de Barsalogho. Elle visait sa personne, affirme-t-il, compte tenu des rapports qu’il a déjà eus avec cette commune quand il était en poste dans la région. « Les responsabilités seront situées d'ici à quelques jours [...] et les sanctions vont tomber », prévient le chef de l’État burkinabè.
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après des propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel d'Israël à évacuer
-
CPI: la Cour pénale internationale émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif, chef de la branche armée du Hamas
-
Des pilotes ukrainiens de la mission onusienne vus dans une discothèque à Bangui
-
Les Etats-Unis vont fournir des mines antipersonnel à l'Ukraine