Selon ses fondateurs, le Mouvement du peuple pour le progrès va prôner la démocratie, la liberté et le progrès pour tous les Burkinabè. Le parti est dirigé par un bureau exécutif national de 43 membres dirigé par Roch Marc Christian Kaboré. Salif Diallo est chargé de l’orientation politique du nouveau parti et Simon Compaoré en est le responsable des relations extérieures.
Dans son premier discours à la tête du MPP, Roch Marc Christian Kaboré a souligné que ce parti est un mouvement de rupture avec la volonté de verrouillage de la démocratie et la mal gouvernance à tous les niveaux.
D’obédience social-démocrate, le MPP se veut une plateforme consensuelle de combats pour affranchir le peuple de toutes les dérives qui menacent la démocratie, la cohésion sociale, la paix et l’Etat de droit au Burkina Faso, selon son président :
« Notre parti sera une force de propositions et d’actions engagées dans l’opposition politique pour la défense de la République dans le respect de la constitution », a-t-il fait entendre.
Tout en reconnaissant leur part de responsabilité dans la crise actuelle que vit le Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a fustigé le comportement de ces anciens camarades, qui dénoncent-ils, veulent instaurer « des pouvoirs personnels fondés essentiellement sur des passe-droits ». Il a saisi l’occasion pour saluer l’action du chef de file de l’opposition et les organisations de la société civile « pour leur engagement aux côtés du peuple burkinabè ».
Source : Rfi.fr