Une semaine après l'annonce d'unetentative de coup d'État contre la junte au pouvoir au Burkina Faso, l'ambiance reste lourde à Ouagadougou, notamment au sein des forces armées. En témoigne notamment cette réunion qui aurait dû se tenir au siège de l'état-major en présence de plusieurs officiers mais qui n'a finalement jamais eu lieu parce que ces derniers ne s'y sont jamais présentés : initialement prévue mardi 22 avril, elle a ensuite été reportée au lendemain avant d'être tout simplement annulée, selon des sources contactées par RFI.
En revanche, certains proches du palais du Mogho Naaba ont observé sur place un ballet de personnalités composées « d'hommes en treillis » et d'épouses de militaires et de civils enlevés. Plus haute autorité traditionnelle du Burkina Faso, le roi des Mossi est connu pour son rôle de médiateur dans différentes crises qui secouent le pays.
Une manifestation pour soutenir la junte mercredi 30 avril
Cette tension inhabituelle à Ouagadougou s'est aussi manifestée au palais présidentiel, jeudi 24 avril, où s'est déroulé un conseil des ministres placé sous très haute sécurité. Selon plusieurs habitants de la capitale, des chiens renifleurs ont en effet sillonné le quartier pendant toute la durée de la réunion alors que des hélicoptères de l'armée ont, eux, été aperçus survolant la zone à plusieurs reprises.
Enfin, autre fait singulier ce dimanche 27 avril : des riverains du camp militaire Général Baba Sy ont fait savoir à RFI que deux véhicules blindés étaient positionnés devant l'entrée du site, dans le sud de la capitale.
Dans ce contexte, le régime appelle ses partisans à manifester mercredi prochain 30 avril afin de montrer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré. En réaction aux récentes déclarations du général Michael Langley, le commandant du Commandement américain pour l’Afrique qui a accusé le chef de la junte au pouvoir de détourner les réserves d'or du pays pour assurer sa propre protection, la mobilisation aura pour principal objectif de dénoncer les « ingérences occidentales » au Burkina Faso, selon ses organisateurs.
En revanche, certains proches du palais du Mogho Naaba ont observé sur place un ballet de personnalités composées « d'hommes en treillis » et d'épouses de militaires et de civils enlevés. Plus haute autorité traditionnelle du Burkina Faso, le roi des Mossi est connu pour son rôle de médiateur dans différentes crises qui secouent le pays.
Une manifestation pour soutenir la junte mercredi 30 avril
Cette tension inhabituelle à Ouagadougou s'est aussi manifestée au palais présidentiel, jeudi 24 avril, où s'est déroulé un conseil des ministres placé sous très haute sécurité. Selon plusieurs habitants de la capitale, des chiens renifleurs ont en effet sillonné le quartier pendant toute la durée de la réunion alors que des hélicoptères de l'armée ont, eux, été aperçus survolant la zone à plusieurs reprises.
Enfin, autre fait singulier ce dimanche 27 avril : des riverains du camp militaire Général Baba Sy ont fait savoir à RFI que deux véhicules blindés étaient positionnés devant l'entrée du site, dans le sud de la capitale.
Dans ce contexte, le régime appelle ses partisans à manifester mercredi prochain 30 avril afin de montrer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré. En réaction aux récentes déclarations du général Michael Langley, le commandant du Commandement américain pour l’Afrique qui a accusé le chef de la junte au pouvoir de détourner les réserves d'or du pays pour assurer sa propre protection, la mobilisation aura pour principal objectif de dénoncer les « ingérences occidentales » au Burkina Faso, selon ses organisateurs.
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