"Je précise que le dossier Norbert Zongo a été effectivement rouvert le 8 avril 2015", a dit Me Sankara, ajoutant qu’un "certain nombre d’auditions se font présentement" dans le cadre de l’enquête, sans plus de précisions.
Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a contraint le président Blaise Compaoré, après 27 ans de règne à démissionner, la défense a consigné un "certain nombre de dossiers (qu’elle) a reversé à l’instruction pour lui permettre de faire son travail", a-t-il souligné.
Cette procédure "ouverte est tributaire de la décision" rendue le 28 mars 2014 par la Cour africaine des Droits de l’Homme et de Peuples (CADHP) dont le siège est à Arusha en Tanzanie, qui avait estimé que l’Etat burkinabè "a failli à ses obligations" en ne traduisant pas en justice les coupables de l’assassinat du journaliste et de ses compagnons, a conclu Me Bénéwendé Sankara.
"Concernant le dossier Norbert Zongo et ses trois compagnons des efforts sont faits et des avancées significatives enregistrées depuis l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014", avait rassuré le gouvernement dans une note transmise à ALERTE INFO.
En 2006, la justice burkinabè avait classé le dossier pour manque de preuves.
Le journaliste burkinabè Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été retrouvés morts calcinés sur la route de Sapouy, alors qu’il enquêtait sur le décès de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré, installé présentement à Abidjan.
Source: Alerte Info