L'armée regorge de plusieurs compétences et il faut les exploiter, explique le blogueur Idrissa Yabré qui salue l'adoption de ce projet de loi. « C’est juste pour pouvoir exploiter les compétences là où il le faut, selon la loi telle qu’elle était écrite je pense qu’elle était trop restrictive. »
Quant au journaliste Juvenal Somé, à l'image de ceux qui avaient applaudi la loi adoptée par le Conseil national de la transition, il rejette catégoriquement cette ouverture faite aux militaires : « J’estime que c’est une reculade par rapport à la loi qui avait été votée. La crainte à mon avis c’est qu’on ne redonne finalement une occasion aux militaires de revenir de façon insidieuse en politique. »
Enseignant de philosophie à l'université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, Felix Koffi regrette que cette possible nomination des militaires à de hautes fonctions ne soit pas bien encadrée par la loi. « La question, dit-il, c’est de savoir qu’est-ce qu’on donne comme garantie au peuple pour que ces militaires qui ont pris tant de goût à la politique, au pouvoir lui-même, puissent s’éloigner ou gardent bien les distances pour que, après avoir été ministres ou nommés à de hautes fonctions, comme on dit, ils puissent retourner dans les casernes. On attend encore de voir dans le concret comment ça va se passer. Mais sinon, la rupture dont on parle, ce n’est pas aussi facile. »
En tous cas les députés rassurent qu'aucun militaire en activité ne pourra s'ingérer dans les affaires politiques.
Quant au journaliste Juvenal Somé, à l'image de ceux qui avaient applaudi la loi adoptée par le Conseil national de la transition, il rejette catégoriquement cette ouverture faite aux militaires : « J’estime que c’est une reculade par rapport à la loi qui avait été votée. La crainte à mon avis c’est qu’on ne redonne finalement une occasion aux militaires de revenir de façon insidieuse en politique. »
Enseignant de philosophie à l'université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, Felix Koffi regrette que cette possible nomination des militaires à de hautes fonctions ne soit pas bien encadrée par la loi. « La question, dit-il, c’est de savoir qu’est-ce qu’on donne comme garantie au peuple pour que ces militaires qui ont pris tant de goût à la politique, au pouvoir lui-même, puissent s’éloigner ou gardent bien les distances pour que, après avoir été ministres ou nommés à de hautes fonctions, comme on dit, ils puissent retourner dans les casernes. On attend encore de voir dans le concret comment ça va se passer. Mais sinon, la rupture dont on parle, ce n’est pas aussi facile. »
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