Hassan Ruvakuki.
Maître Onésime Kabayabaya se dit plus que jamais déterminé à se battre. Et près d’un mois après la condamnation d’Hassan Ruvakuki, il demande à la cour d’appel de Gitega qu’il vient de saisir, d’organiser dans les plus brefs délais le procès en appel du correspondant de RFI en swahili, même si le mois d’août est habituellement consacré aux vacances judiciaires au Burundi.
Il faut, dit-il, mettre fin au calvaire enduré par ce journaliste, victime d’un procès inique : « Même par le passé, il y a eu des audiences qui ont eu lieu pendant les vacances judiciaires. Je demande que cette affaire soit classée parmi cette catégorie, parce que l’injustice subie par Hassan mérite un peu moins de vacances pour les juges ».
En l’absence du porte-parole de la Cour suprême et du parquet général burundais, aucun responsable n’a voulu s’exprimer. Mais il faut dire que cette affaire embarrasse de plus en plus le pouvoir, depuis la condamnation à la prison à vie du journaliste.
Les autorités tentent désormais de se défausser sur Hassan Ruvakuki et sa défense, qu’elles accusent d’être responsables d’une telle condamnation, par un refus de plaider en première instance. Mais la réponse de maître Kabayabaya est très dure : « Nous n’avons plus jamais refusé de plaider. Ce n’était pas une juridiction. C’était une mise en scène, et nous avons l’obligation professionnelle de ne pas participer à une parodie de justice ».
Cet avocat appelle donc aujourd’hui à la vigilance, pour que, dit-il, « la même parodie de justice ne se reproduise pas en appel ».
Source: RFI
Il faut, dit-il, mettre fin au calvaire enduré par ce journaliste, victime d’un procès inique : « Même par le passé, il y a eu des audiences qui ont eu lieu pendant les vacances judiciaires. Je demande que cette affaire soit classée parmi cette catégorie, parce que l’injustice subie par Hassan mérite un peu moins de vacances pour les juges ».
En l’absence du porte-parole de la Cour suprême et du parquet général burundais, aucun responsable n’a voulu s’exprimer. Mais il faut dire que cette affaire embarrasse de plus en plus le pouvoir, depuis la condamnation à la prison à vie du journaliste.
Les autorités tentent désormais de se défausser sur Hassan Ruvakuki et sa défense, qu’elles accusent d’être responsables d’une telle condamnation, par un refus de plaider en première instance. Mais la réponse de maître Kabayabaya est très dure : « Nous n’avons plus jamais refusé de plaider. Ce n’était pas une juridiction. C’était une mise en scène, et nous avons l’obligation professionnelle de ne pas participer à une parodie de justice ».
Cet avocat appelle donc aujourd’hui à la vigilance, pour que, dit-il, « la même parodie de justice ne se reproduise pas en appel ».
Source: RFI