Cette fois c’est officiel : Bujumbura vient de demander à Ban Ki-moon, dans une note verbale signée par le chef de la diplomatie burundaise jeudi 25 décembre, le remplacement de son représentant exécutif dans son pays et N°1 du Binub (Bureau intégré des Nations unies au Burundi).
Officiellement, le gouvernement veut une nouvelle figure pour incarner les Nations unies au Burundi parce qu’il estime que le Tunisien en place depuis trois ans n’a plus le profil pour diriger un bureau qui passe du département de maintien de la paix à celui des affaires politiques.
Aux Nations unies, on n’apprécie guère ce geste, qualifié d’inamical malgré le ton très courtois de la note verbale. Un diplomate rappelle que le ministre burundais des Relations extérieures Augustin Nsanze a menacé devant le Conseil de sécurité il y a deux semaines de demander le remplacement de Youssef Mahmoud accusé par le pouvoir burundais d’être proche de l’opposition.
Il s’agit d’un camouflet pour le Secrétaire général de l’ONU, explique le même diplomate, d’autant qu’il s’agit du troisième représentant de l’ONU chassé poliment de ce pays au cours des quatre dernières années.
De son côté l’opposition burundaise s’est dite très inquiète en estimant qu’il s’agit d’un signal lancé à la communauté internationale pour lui dire de ne pas se mêler des élections de 2010 au Burundi.
Officiellement, le gouvernement veut une nouvelle figure pour incarner les Nations unies au Burundi parce qu’il estime que le Tunisien en place depuis trois ans n’a plus le profil pour diriger un bureau qui passe du département de maintien de la paix à celui des affaires politiques.
Aux Nations unies, on n’apprécie guère ce geste, qualifié d’inamical malgré le ton très courtois de la note verbale. Un diplomate rappelle que le ministre burundais des Relations extérieures Augustin Nsanze a menacé devant le Conseil de sécurité il y a deux semaines de demander le remplacement de Youssef Mahmoud accusé par le pouvoir burundais d’être proche de l’opposition.
Il s’agit d’un camouflet pour le Secrétaire général de l’ONU, explique le même diplomate, d’autant qu’il s’agit du troisième représentant de l’ONU chassé poliment de ce pays au cours des quatre dernières années.
De son côté l’opposition burundaise s’est dite très inquiète en estimant qu’il s’agit d’un signal lancé à la communauté internationale pour lui dire de ne pas se mêler des élections de 2010 au Burundi.