Pourtant, le colonel a été arrêté en juin 2015, accusé d’avoir participé au putsch manqué un mois plus tôt. Lui affirme qu’il se trouvait à l’étranger au moment des faits. Il est resté incarcéré jusqu’à son acquittement par la Cour suprême en janvier dernier. Richard Hagabimana a alors pris le chemin de l’exil, avant que la cour d’appel ne le condamne à perpétuité.
Pour l’ONU, la détention du colonel est illégale et arbitraire pour trois raisons principales. D’abord, le mandat d’arrêt a été émis après l’arrestation du colonel et n’a pas été renouvelé. Il a ensuite attendu cinq mois pour être présenté à un juge.
Enfin, ses avocats ont été révoqués et n’ont pas eu accès à son dossier, le privant ainsi du droit à un procès équitable.
Le groupe de travail souligne que le gouvernement du Burundi n’a « pas daigné répondre » à ces accusations dans les délais impartis et saisit le rapporteur spécial sur la torture pour enquêter sur les allégations de violences physiques subies par Richard Hagabimana.
Contactée par téléphone, la Garde des Sceaux burundaise n’était lundi soir pas disponible pour commenter cet avis.
Source: Rfi.fr
Pour l’ONU, la détention du colonel est illégale et arbitraire pour trois raisons principales. D’abord, le mandat d’arrêt a été émis après l’arrestation du colonel et n’a pas été renouvelé. Il a ensuite attendu cinq mois pour être présenté à un juge.
Enfin, ses avocats ont été révoqués et n’ont pas eu accès à son dossier, le privant ainsi du droit à un procès équitable.
Le groupe de travail souligne que le gouvernement du Burundi n’a « pas daigné répondre » à ces accusations dans les délais impartis et saisit le rapporteur spécial sur la torture pour enquêter sur les allégations de violences physiques subies par Richard Hagabimana.
Contactée par téléphone, la Garde des Sceaux burundaise n’était lundi soir pas disponible pour commenter cet avis.
Source: Rfi.fr