Germain Rukuki avait été arrêté, il y a un peu plus de trois ans, au plus fort de la crise qui a débuté en 2015. Un an plus tard, l’ancien directeur financier d’ACAT-Burundi était condamné en première instance à 32 ans de prison, officiellement pour « participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à la sûreté intérieure de l’État, attentat contre l’autorité de l’État et rébellion ».
Il était soupçonné, à l’époque, d’avoir continué à informer les organisations des droits de l’homme sur les graves violations des droits humains qui se poursuivaient dans le pays.
Cette très lourde condamnation a été confirmée par la cour d’appel de Ntahangwa, à Bujumbura, il y a un an, après une seule audience publique, organisée en l’absence du prévenu que la justice n’a pas pris la peine de présenter à ses juges pour qu’il puisse se défendre.
Geste d'ouverture du nouveau président
La Cour suprême du Burundi a estimé, dans son arrêt, qu’il s’agit là d’une « violation de ses droits civils et politiques » et elle a donc cassé ce jugement et ordonné que le procès de Germain Rukuki revienne devant une cour d’appel de Ntahangwa autrement constituée. Aucune date n’a encore été fixée pour ce nouveau procès.
Le président d’ACAT-Burundi, Armel Niyongere se dit « satisfait » mais « prudent ». Il promet de rester « vigilant » sur la suite qui sera donnée à cette affaire. Un autre activiste salue, lui, un « geste d’ouverture de la part du nouveau président Évariste Ndayihimiye ». Un geste « qui doit maintenant se concrétiser », a-t-il ajouté.
Il était soupçonné, à l’époque, d’avoir continué à informer les organisations des droits de l’homme sur les graves violations des droits humains qui se poursuivaient dans le pays.
Cette très lourde condamnation a été confirmée par la cour d’appel de Ntahangwa, à Bujumbura, il y a un an, après une seule audience publique, organisée en l’absence du prévenu que la justice n’a pas pris la peine de présenter à ses juges pour qu’il puisse se défendre.
Geste d'ouverture du nouveau président
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