Amnesty International avait organisé une manifestation de protestation contre la loi sur la presse, devant l'ambassade du Burundi à Bruxelles, le 31 mai.
Une pétition, la première jamais lancée au Burundi et qui a recueilli quelque 15 000 signatures, des appels de la société civile burundaise, de plusieurs organisations internationales, de l’ensemble des partis politiques à l’exception du Cndd-FDD au pouvoir dans ce pays... Tout a été tenté pour dissuader le président burundais de promulguer cette nouvelle loi sur la presse, mais rien n’y a fait.
Une consultation a été menée
Pierre Nkurunziza a finalement signé ce texte mardi 4 juin, deux jours avant la fin du délai de 30 jours que lui accorde la loi pour la promulguer ou la renvoyer devant le Parlement.
Il a mis à profit cette période pour consulter, selon des sources concordantes. Des proches lui auraient conseillé de ne pas promulguer une loi qualifiée de « liberticide ». Mais il a choisi de suivre les durs de son parti, qui reprochent à la presse burundaise d’avoir pris fait et cause pour l’opposition de ce pays.
L'Union burundaise des journalistes évoque une loi «liberticide» et «martiale»
Les journalistes parlent d’un « jour noir » pour la jeune démocratie burundaise, mais ils assurent qu’ils vont continuer à se battre pour leurs droits. L’Union burundaise des journalistes, l’UBJ, a réagi vivement à la promulgation de cette loi qu’elle qualifie de « liberticide ». Ce syndicat des journalistes burundais assure qu’il ne va pas baisser les bras et qu’il va lutter contre une loi qui est veut « ramener la presse 20 ans en arrière ».
« C’est une journée noire pour la presse burundaise. Du côté de l’UBJ, c’est un coup mortel à la profession. Nous regrettons que le président de la République ait promulgué une telle loi, que nous avions qualifiée de liberticide, et d’ailleurs que nous pourrions qualifier de martiale (car) on dirait que la République est en état de siège », a déclaré au micro de RFI la vice-présidente de l’UBJ, Marie-Claire Ndikumana.
« Nous regrettons aussi que le président de la République n’ait pas tenu compte des avis des uns et des autres, qui ont dénoncé cette loi sur la presse, et surtout l’avis de la population qui avait signé une pétition. Nous disons que cette loi est inapplicable, vu que c’est une loi qui viole la Constitution. Les professionnels des médias n’appliqueront pas une loi qui est contraire à la Constitution et qui vient enterrer la profession », conclut-elle.
Source : Rfi.fr
Une consultation a été menée
Pierre Nkurunziza a finalement signé ce texte mardi 4 juin, deux jours avant la fin du délai de 30 jours que lui accorde la loi pour la promulguer ou la renvoyer devant le Parlement.
Il a mis à profit cette période pour consulter, selon des sources concordantes. Des proches lui auraient conseillé de ne pas promulguer une loi qualifiée de « liberticide ». Mais il a choisi de suivre les durs de son parti, qui reprochent à la presse burundaise d’avoir pris fait et cause pour l’opposition de ce pays.
L'Union burundaise des journalistes évoque une loi «liberticide» et «martiale»
Les journalistes parlent d’un « jour noir » pour la jeune démocratie burundaise, mais ils assurent qu’ils vont continuer à se battre pour leurs droits. L’Union burundaise des journalistes, l’UBJ, a réagi vivement à la promulgation de cette loi qu’elle qualifie de « liberticide ». Ce syndicat des journalistes burundais assure qu’il ne va pas baisser les bras et qu’il va lutter contre une loi qui est veut « ramener la presse 20 ans en arrière ».
« C’est une journée noire pour la presse burundaise. Du côté de l’UBJ, c’est un coup mortel à la profession. Nous regrettons que le président de la République ait promulgué une telle loi, que nous avions qualifiée de liberticide, et d’ailleurs que nous pourrions qualifier de martiale (car) on dirait que la République est en état de siège », a déclaré au micro de RFI la vice-présidente de l’UBJ, Marie-Claire Ndikumana.
« Nous regrettons aussi que le président de la République n’ait pas tenu compte des avis des uns et des autres, qui ont dénoncé cette loi sur la presse, et surtout l’avis de la population qui avait signé une pétition. Nous disons que cette loi est inapplicable, vu que c’est une loi qui viole la Constitution. Les professionnels des médias n’appliqueront pas une loi qui est contraire à la Constitution et qui vient enterrer la profession », conclut-elle.
Source : Rfi.fr
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