
Agathon Rwasa, chef de l'ex-rébellion des Forces nationales de libération (FNL), nie toute responsabilité dans le massacre de Gatumba en août 2004. Roberto Schmidt/AFP
Neuf ans après le terrible massacre de Gatumba, en août 2004, les réfugiés banyamulenges vivants au Burundi n’ont jamais oublié 166 des leurs, tués cette nuit-là par balle, à coups de machettes ou encore, brûlés vifs. Ils continuent de demander à la justice burundaise de poursuivre leurs bourreaux, du moins le leader historique des ex-rebelles burundais des Forces nationales de libération, Agathon Rwasa. Son porte-parole de l'époque, Pasteur Habimana, avait alors revendiqué l’attaque.
Les chefs de l'ex-rébellion des FNL nient toute responsabilité
Byabagabo Nkubana wa Gahuma, un des leaders de la communauté banyamulenge du Burundi réclame que la justice fasse son travail «... au moins (pour) les deux qui ont réclamé la responsabilité». Mais ajoute-t-il « jusque-là, Rwasa est au Burundi, il est vivant, il est libre. Habimana est vivant, il est libre. Nous demandons à ce que la République du Burundi puisse les arrêter et les traduire en justice ».
Agathon Rwasa, qui sort à peine de trois ans de clandestinité, jure, lui, qu’il n’a jamais ordonné une telle attaque et renvoie la balle dans le camp de son ancien porte-parole : « Que quelqu’un ait revendiqué ça, ils n’ont qu’à demander à celui-là. Car ceux qui étaient sur terrain et qui devaient me faire rapport, ont fait disparaître tout. Donc, je ne sais pas ce qui s’est passé exactement, moi personnellement je ne m’accuse de rien dans ce qui s’est passé à Gatumba, c’est regrettable. Le FNL ce n’est pas Agathon Rwasa. Si l’un ou l’autre commet des erreurs à titre personnel, à titre individuel, je ne vais pas répondre de ça ! »
Mais les Tutsis congolais réfugiés au Burundi ne se font guère d’illusions, selon leur représentant. « Ce pays ne veut pas nous rendre justice », tranche Byabagabo, avant d’en appeler à la justice internationale.
Source : Rfi.fr
Les chefs de l'ex-rébellion des FNL nient toute responsabilité
Byabagabo Nkubana wa Gahuma, un des leaders de la communauté banyamulenge du Burundi réclame que la justice fasse son travail «... au moins (pour) les deux qui ont réclamé la responsabilité». Mais ajoute-t-il « jusque-là, Rwasa est au Burundi, il est vivant, il est libre. Habimana est vivant, il est libre. Nous demandons à ce que la République du Burundi puisse les arrêter et les traduire en justice ».
Agathon Rwasa, qui sort à peine de trois ans de clandestinité, jure, lui, qu’il n’a jamais ordonné une telle attaque et renvoie la balle dans le camp de son ancien porte-parole : « Que quelqu’un ait revendiqué ça, ils n’ont qu’à demander à celui-là. Car ceux qui étaient sur terrain et qui devaient me faire rapport, ont fait disparaître tout. Donc, je ne sais pas ce qui s’est passé exactement, moi personnellement je ne m’accuse de rien dans ce qui s’est passé à Gatumba, c’est regrettable. Le FNL ce n’est pas Agathon Rwasa. Si l’un ou l’autre commet des erreurs à titre personnel, à titre individuel, je ne vais pas répondre de ça ! »
Mais les Tutsis congolais réfugiés au Burundi ne se font guère d’illusions, selon leur représentant. « Ce pays ne veut pas nous rendre justice », tranche Byabagabo, avant d’en appeler à la justice internationale.
Source : Rfi.fr
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