L'ensemble des partis politiques du Burundi a participé à des discussions de sortie de crise dans laquelle ce pays est plongé depuis bientôt deux ans – y compris le parti au pouvoir CNDD-FDD. Ils ont « attiré l'attention sur la famine » qui ravage certaines parties du pays, au moins huit provinces sur les 18 que compte le pays, appelant la communauté internationale à l'aide dans une déclaration lue par le facilitateur dans la crise burundaise.
Le gouvernement réfute catégoriquement ce mot de « famine » et parle d'un simple « déficit » de la production agricole en 2016, dû uniquement aux seuls aléas climatiques. Aujourd'hui, le gouvernement a les choses bien en mains, assure le ministre burundais en charge des Affaires sociales et met sur le compte de l'émotion, l'appel lancé depuis Arusha en Tanzanie. « Il ne faudrait pas s'alarmer outre mesure. Au niveau du gouvernement, la situation est sous contrôle », assure Martin Nivyabandi.
Un quart des Burundais dans le besoin, selon l'Olucome
Le président de l'Olucome, une association burundaise bien implantée sur le terrain dénonce un déni de la réalité. Il rappelle que selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, la production agricole s'est effondrée en 2016 au Burundi : -40% par rapport à 2015.
Conséquence, souligne-t-il, un quart des 12 millions des Burundais ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence selon l'ONU, les prix des denrées alimentaires ont doublé en quelques mois, des Burundais fuient en exil. Des responsables administratifs ont même signalé de nombreux cas de décès. Gabriel Rufyiri appelle le gouvernement burundais à se ressaisir pour éviter « le pire » : « Le gouvernement veut cacher la vérité en lançant des discours qui montrent que tout va bien [...] Si rien n'est fait dans les meilleurs délais, nous craignons le pire ! »
Mais en réalité le pouvoir burundais semble avoir déjà contacté certains pays amis, dans la discrétion. La Chine lui a promis tout récemment une aide d'urgence de 5 000 tonnes de riz.
Le gouvernement réfute catégoriquement ce mot de « famine » et parle d'un simple « déficit » de la production agricole en 2016, dû uniquement aux seuls aléas climatiques. Aujourd'hui, le gouvernement a les choses bien en mains, assure le ministre burundais en charge des Affaires sociales et met sur le compte de l'émotion, l'appel lancé depuis Arusha en Tanzanie. « Il ne faudrait pas s'alarmer outre mesure. Au niveau du gouvernement, la situation est sous contrôle », assure Martin Nivyabandi.
Un quart des Burundais dans le besoin, selon l'Olucome
Le président de l'Olucome, une association burundaise bien implantée sur le terrain dénonce un déni de la réalité. Il rappelle que selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, la production agricole s'est effondrée en 2016 au Burundi : -40% par rapport à 2015.
Conséquence, souligne-t-il, un quart des 12 millions des Burundais ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence selon l'ONU, les prix des denrées alimentaires ont doublé en quelques mois, des Burundais fuient en exil. Des responsables administratifs ont même signalé de nombreux cas de décès. Gabriel Rufyiri appelle le gouvernement burundais à se ressaisir pour éviter « le pire » : « Le gouvernement veut cacher la vérité en lançant des discours qui montrent que tout va bien [...] Si rien n'est fait dans les meilleurs délais, nous craignons le pire ! »
Mais en réalité le pouvoir burundais semble avoir déjà contacté certains pays amis, dans la discrétion. La Chine lui a promis tout récemment une aide d'urgence de 5 000 tonnes de riz.
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