M. Bush a appelé M. Obama mardi soir après l'annonce de sa victoire. "J'ai dit au président élu qu'il pouvait compter sur la coopération complète de mon administration" au cours de la période de transition, a dit M. Bush, rompant le silence observé dans les derniers jours de la campagne.
"Je tiendrai le président-élu complètement informé des décisions importantes que je prendrai", a promis M. Bush dans une brève déclaration publique.
Pour préparer le terrain, M. Bush a invité M. Obama à effectuer "le plus vite possible" sa première visite de président-élu à la Maison Blanche.
Rarement un président aura prêté serment dans des circonstances plus difficiles. Et, rapidement, M. Obama devra prendre de graves décisions.
Quelles mesures prendre pour parer à une hausse considérable du chômage et une récession qui suscite des évocations de la Grande dépression des années 30? Comment tenir la promesse de retirer des dizaines de milliers de soldats d'Irak? Faut-il parler aux talibans pour que l'Afghanistan ne devienne pas le tombeau des prétentions progressistes des Américains, comme celles des Britanniques et des Soviétiques avant eux.
M. Obama, qui a déjà formé il y a des mois son équipe de transition conduite par l'ancien chef de cabinet de Bill Clinton, John Podesta, devrait être appelé à faire des choix dès les jours à venir.
Car le 15 novembre se tient à Washington un grand sommet sur la crise financière. L'équipe de campagne de M. Obama a signifié, avant sa victoire, qu'il ne se joindrait pas aux dirigeants des pays les plus industrialisés et des puissances économiques émergentes, dit la Maison Blanche.
Mais celle-ci a dit attendre la contribution du président-élu à ce qui risque d'engager le gouvernement américain à venir.
"Il y a encore des choses importantes à faire dans les mois qui viennent, et je continuerai à conduire les affaires aussi longtemps que je serai en poste", a dit M. Bush mercredi.
Mais l'administration Bush a promis d'assurer la transition "la plus en douceur" possible. Il y a des mois déjà, M. Bush a donné ses consignes à cet effet, dit-elle.
M. Bush revendique de laisser un cadre diplomatique à son successeur pour faire face à de grands défis internationaux comme le nucléaire iranien et le nucléaire nord-coréen.
Les deux candidats à la présidentielle ont reçu des briefings confidentiels sur la sécurité nationale.
L'administration Bush a commencé à travailler cet été avec des représentants des deux candidats. Un conseil a été créé à la Maison Blanche où des responsables et des experts veillent à la continuité de l'action gouvernementale parce que les terroristes pourraient profiter du flottement entre deux administrations ou qu'une catastrophe naturelle peut survenir à tout moment.
Des réunions d'information sur l'économie ou l'Irak et des exercices face à des situations de crise sont prévus avec des représentants du gouvernement entrant.
Dans un pays où nombre de postes gouvernementaux sont politiques, des milliers d'affectations vont changer de titulaires. L'administration Bush dit s'employer à faciliter le processus consistant à vérifier que les nouveaux arrivants donnent toutes les garanties de sécurité.
La transition Clinton de 1992-93 a laissé des souvenirs douloureux.
Peut-être moins cependant que celle réservée à Harry Truman quand il a succédé à Franklin Delano Roosevelt en 1945. C'est alors seulement qu'il aurait entendu parler du programme américain pour la bombe atomique.
"Je tiendrai le président-élu complètement informé des décisions importantes que je prendrai", a promis M. Bush dans une brève déclaration publique.
Pour préparer le terrain, M. Bush a invité M. Obama à effectuer "le plus vite possible" sa première visite de président-élu à la Maison Blanche.
Rarement un président aura prêté serment dans des circonstances plus difficiles. Et, rapidement, M. Obama devra prendre de graves décisions.
Quelles mesures prendre pour parer à une hausse considérable du chômage et une récession qui suscite des évocations de la Grande dépression des années 30? Comment tenir la promesse de retirer des dizaines de milliers de soldats d'Irak? Faut-il parler aux talibans pour que l'Afghanistan ne devienne pas le tombeau des prétentions progressistes des Américains, comme celles des Britanniques et des Soviétiques avant eux.
M. Obama, qui a déjà formé il y a des mois son équipe de transition conduite par l'ancien chef de cabinet de Bill Clinton, John Podesta, devrait être appelé à faire des choix dès les jours à venir.
Car le 15 novembre se tient à Washington un grand sommet sur la crise financière. L'équipe de campagne de M. Obama a signifié, avant sa victoire, qu'il ne se joindrait pas aux dirigeants des pays les plus industrialisés et des puissances économiques émergentes, dit la Maison Blanche.
Mais celle-ci a dit attendre la contribution du président-élu à ce qui risque d'engager le gouvernement américain à venir.
"Il y a encore des choses importantes à faire dans les mois qui viennent, et je continuerai à conduire les affaires aussi longtemps que je serai en poste", a dit M. Bush mercredi.
Mais l'administration Bush a promis d'assurer la transition "la plus en douceur" possible. Il y a des mois déjà, M. Bush a donné ses consignes à cet effet, dit-elle.
M. Bush revendique de laisser un cadre diplomatique à son successeur pour faire face à de grands défis internationaux comme le nucléaire iranien et le nucléaire nord-coréen.
Les deux candidats à la présidentielle ont reçu des briefings confidentiels sur la sécurité nationale.
L'administration Bush a commencé à travailler cet été avec des représentants des deux candidats. Un conseil a été créé à la Maison Blanche où des responsables et des experts veillent à la continuité de l'action gouvernementale parce que les terroristes pourraient profiter du flottement entre deux administrations ou qu'une catastrophe naturelle peut survenir à tout moment.
Des réunions d'information sur l'économie ou l'Irak et des exercices face à des situations de crise sont prévus avec des représentants du gouvernement entrant.
Dans un pays où nombre de postes gouvernementaux sont politiques, des milliers d'affectations vont changer de titulaires. L'administration Bush dit s'employer à faciliter le processus consistant à vérifier que les nouveaux arrivants donnent toutes les garanties de sécurité.
La transition Clinton de 1992-93 a laissé des souvenirs douloureux.
Peut-être moins cependant que celle réservée à Harry Truman quand il a succédé à Franklin Delano Roosevelt en 1945. C'est alors seulement qu'il aurait entendu parler du programme américain pour la bombe atomique.