Après un faux départ en mars, le procès de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion reprend jeudi 20 mai. L'ex-président français soupçonné de corruption et trafic d'influence encourt un an d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. "Je me battrai jusqu'au bout pour que la vérité triomphe", affirmait l'ancien chef de l'État (2007-2011) peu après sa condamnation le 1er mars, en assurant : "je suis habitué à subir ce harcèlement depuis dix ans".
Contrairement à ses 13 coprévenus – anciens cadres de Bygmalion et de l'UMP, experts-comptables – renvoyés notamment pour escroquerie ou complicité, Nicolas Sarkozy n'est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer les dépenses excessives de sa campagne, qu'avait révélé Jérôme Lavrilleux dans une surprenante confession télévisée en 2014.
Mais, selon l'accusation, Nicolas Sarkozy a laissé filer les dépenses malgré plusieurs alertes claires sur les risques de dépassement de plafond et il a "incontestablement" bénéficié de la fraude qui lui a permis de disposer de "moyens bien supérieurs" à ce qu'autorisait la loi : au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l'époque (22,5 millions d'euros). L'enquête n'a toutefois pas établi que le chef de l'État avait décidé de la mise en place du système, ni qu'il y avait participé ou même en avait été informé.
Contrairement à ses 13 coprévenus – anciens cadres de Bygmalion et de l'UMP, experts-comptables – renvoyés notamment pour escroquerie ou complicité, Nicolas Sarkozy n'est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer les dépenses excessives de sa campagne, qu'avait révélé Jérôme Lavrilleux dans une surprenante confession télévisée en 2014.
Mais, selon l'accusation, Nicolas Sarkozy a laissé filer les dépenses malgré plusieurs alertes claires sur les risques de dépassement de plafond et il a "incontestablement" bénéficié de la fraude qui lui a permis de disposer de "moyens bien supérieurs" à ce qu'autorisait la loi : au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l'époque (22,5 millions d'euros). L'enquête n'a toutefois pas établi que le chef de l'État avait décidé de la mise en place du système, ni qu'il y avait participé ou même en avait été informé.
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