“C’est en 1ère période que nous aurions dû désarçonner la Linguère“, regrette Demba Ramata Ndiaye du Casa

“Je ne suis pas déçu. La finale, c’est une fête. Il ne peut pas en être autrement. Cela fait deux fois d’affilée que nous perdons des finales. L’an prochain, ce sera la belle. C’est en première période, que nous aurions pu désarçonner la Linguère. Mais, nous avons manqué de lucidité sur deux balles où il fallait contrôler et faire la passe. Le garçon (Alpha Oumar Sow, Ndlr) a préféré frapper. Il n’a pu toucher que le petit filet. Maintenant, il nous reste la Coupe de la Ligue“.

“La finale s’est terminée par une loterie. Et je dis bravo à la Linguère. Le terrain n’a pas été un handicap. Nous avons déroulé notre jeu. Nous avons fait circulé le ballon correctement. Le seul problème c’est au niveau de la vitesse. Car au lieu de jouer à 100, l’état de la pelouse réduit la vitesse à 80“.

“Les gens avaient même pensé que les 120 minutes que nous avions joué contre l’Etics allaient se sentir chez nous. Mais, on dirait que c’est la Linguère qui les a jouées. Ils tiraient la langue. Pourtant je vous avais dit que le feeling over match est plus développé au Casa Sports“.

Quid de faire jouer la finale en un seul match ? Demba Ramata Ndiaye ne le préfère pas. “Quand on joue les finales en aller et retour, c’est pour permettre aux équipes de pouvoir bénéficier de la loi du domicile. Malheureusement, elle n’a servi à rien aujourd’hui. C’est la loi du Casa Sports qui a existé“.

“La Linguère a un style particulier. C’est balancer des ballons, c’est le kick and rush ; effectuer des ballons aériens, courir ensuite. Ce n’est pas ça le football. Même en jouant chez elle, elle est restée derrière avec cinq défenseurs“. Pourtant l’entraîneur disait que : “la Linguère allait sur nous ; qu’elle allait nous mettre la pression et nous priver de ballons“.