Devant les membres de l’ANSTS), le chef de l’Etat a soutenu en effet qu’une telle option est exclue. «Je ne serai pas du tout favorable à ce que les terres soient immatriculées au nom des collectivités locales. Ça, c’est exclu», indique le président Sall. Pour lui, «on ne peut pas s’engager dans une dynamique où on va immatriculer les terres qui appartiennent au Domaine national qui, par essence, appartient à la Nation, au nom des collectivités locales».
«Comment on peut donner ces terres à des collectivités locales où les gens sont élus pour un mandat. Des gens qui vendraient ces terres et qu’au bout de douze (12) mois le Sénégal se retrouve un peu comme le Zimbabwe, sans terre puisque tout aura été vendu. Il faut qu’on fasse très attention sur les pouvoirs à donner», pose le président Sall qui se veut prudent.
«Cette situation impose la prudence et nécessite du temps pour permettre aux acteurs d’harmoniser leurs positions en s’accordant principalement sur les priorités nationales en matière de sécurité alimentaire, de paix sociale, de création d’emplois pour les jeunes et tout en préservant les ressources naturelles».
La Commission Nationale de Réforme Foncière (CNRF) n’ayant pas encore livré ses conclusions, pour son président Moustapha Sourang dans «Le Quotidien», «dans la mesure où la loi de 2004 dit qu’il faut créer des droits réels, l’Etat doit sortir les terres du Domaine national ». Et pour cela, dit-il : «Il y a des deux (2) hypothèses, soit les donner en pleine propriété aux collectivités locales, soit les donner en bail emphytéotique aux collectivités locales».
«Manifestement, le président opte pour le fait de ne pas donner en pleine propriété et de réfléchir sur le risque qu’il y a », indique-t-il.
Les superficies disponibles sont de l'ordre de 19.672.000 hectares, les 9.545.000 étant impropres à l'agriculture, seuls 3.804.000 sont des terres cultivables, les académiciens recommandent la mise en place au niveau national d'un système d'information foncière, en plus de la réactualisation de la carte pédagogique à une plus grande échelle afin de dresser l'état des lieux sur le disponible en terre et sur les usages potentiels de celles-ci.
«Comment on peut donner ces terres à des collectivités locales où les gens sont élus pour un mandat. Des gens qui vendraient ces terres et qu’au bout de douze (12) mois le Sénégal se retrouve un peu comme le Zimbabwe, sans terre puisque tout aura été vendu. Il faut qu’on fasse très attention sur les pouvoirs à donner», pose le président Sall qui se veut prudent.
«Cette situation impose la prudence et nécessite du temps pour permettre aux acteurs d’harmoniser leurs positions en s’accordant principalement sur les priorités nationales en matière de sécurité alimentaire, de paix sociale, de création d’emplois pour les jeunes et tout en préservant les ressources naturelles».
La Commission Nationale de Réforme Foncière (CNRF) n’ayant pas encore livré ses conclusions, pour son président Moustapha Sourang dans «Le Quotidien», «dans la mesure où la loi de 2004 dit qu’il faut créer des droits réels, l’Etat doit sortir les terres du Domaine national ». Et pour cela, dit-il : «Il y a des deux (2) hypothèses, soit les donner en pleine propriété aux collectivités locales, soit les donner en bail emphytéotique aux collectivités locales».
«Manifestement, le président opte pour le fait de ne pas donner en pleine propriété et de réfléchir sur le risque qu’il y a », indique-t-il.
Les superficies disponibles sont de l'ordre de 19.672.000 hectares, les 9.545.000 étant impropres à l'agriculture, seuls 3.804.000 sont des terres cultivables, les académiciens recommandent la mise en place au niveau national d'un système d'information foncière, en plus de la réactualisation de la carte pédagogique à une plus grande échelle afin de dresser l'état des lieux sur le disponible en terre et sur les usages potentiels de celles-ci.