Cent pour cent ! C'est la part des équipes qui se sont qualifiées après avoir gagné 4-0 exactement à la maison au match aller. La statistique pondue sur 151 cas précédents dans les Coupes d'Europe depuis la saison 1970-1971 fait froid dans le dos. Toutefois, trois équipes (Real Madrid, Leixoes et le FK Partizan) ont déjà créé l'exploit en compétitions européennes (Coupe UEFA et Coupe des vainqueurs de coupe) de remonter un handicap de quatre buts et de se qualifier pour le tour suivant. Arsenal, battu sèchement 0-4 à San Siro par l'AC Milan, compte bien s'en inspirer.
La fatalité, Arsène Wenger la balaye d'un revers de manche sur le site des Gunners. «Si nous avons la même attitude que contre les Spurs alors rien n'est écrit.» En effet, le 26 février dernier, les Gunners ont dégainé et fait mouche à cinq reprises en vingt-huit minutes face à Tottenham en Premier League (5-2, 26e j.). Autre fait d'arme, la gifle infligée (7-1, 24e j.) à Blackburn -certes 17e du Championnat- trois semaines plus tôt. «J'aime ces statistiques, reprend le manager d'Arsenal. Et nous avons tout à gagner.» Plaidoirie à l'identique de son joueur Kieran Gibbs en conférence de presse d'avant match : «Il faut y croire, sinon ce n'est même pas la peine de jouer. S'ils nous ont battus 4-0, pourquoi ne pourrait-on pas faire de même ?»
L'AC Milan en pleine bourre
Optimisme de façade, méthode Coué ou foi légitime dans la capacité des Gunners à créer l'exploit ? La tâche s'annonce compliquée face à une formation milanaise qui a toujours planté un but cette saison en C1 tous terrains confondus. Si l'AC Milan marque un «jeu» à l'Emirates Stadium, alors Arsenal devra gagner le «set», en marquant six buts !
Autre donnée qui n'aura certainement pas échappé aux Gunners, le club lombard tourne à plein régime ces dernières semaines. Attendus au tournant du côté de la Sicile après son nul injuste face à la Juventus (1-1, 25e journée) - le Milan s'est vu refuser un but alors que le ballon avait bel et bien franchi la ligne-, les Rossoneri ont étrillé (0-4, 26e j.) Palerme, pourtant deuxième meilleure équipe à domicile en Serie A. Une nouvelle fois, Zlatan Ibrahimovic, stratosphérique, a brillé de mille flammes en trompant à trois reprises Viviano en l'espace d'un petit quart d'heure.
La défense d'Arsenal, aussi hermétique cette saison qu'un filet d'oranges (38 buts encaissés en Premier League), a donc du souci à se faire, même si les Milanais seront privés de plusieurs armes offensives pour ce 350e match en compétition européenne. Pato, Boateng et Maxi Lopez squattent l'infirmerie. Viennent s'ajouter notamment à cette liste d'absents Ambrosini (suspendu), Nesta et Flamini (blessés). Quant aux Gunners, ils devront composer sans Benayoun, Diaby et Arteta. Ce qui n'empêchera pas certainement d'assister à un vrai spectacle ce mardi soir.
avec france football
La fatalité, Arsène Wenger la balaye d'un revers de manche sur le site des Gunners. «Si nous avons la même attitude que contre les Spurs alors rien n'est écrit.» En effet, le 26 février dernier, les Gunners ont dégainé et fait mouche à cinq reprises en vingt-huit minutes face à Tottenham en Premier League (5-2, 26e j.). Autre fait d'arme, la gifle infligée (7-1, 24e j.) à Blackburn -certes 17e du Championnat- trois semaines plus tôt. «J'aime ces statistiques, reprend le manager d'Arsenal. Et nous avons tout à gagner.» Plaidoirie à l'identique de son joueur Kieran Gibbs en conférence de presse d'avant match : «Il faut y croire, sinon ce n'est même pas la peine de jouer. S'ils nous ont battus 4-0, pourquoi ne pourrait-on pas faire de même ?»
L'AC Milan en pleine bourre
Optimisme de façade, méthode Coué ou foi légitime dans la capacité des Gunners à créer l'exploit ? La tâche s'annonce compliquée face à une formation milanaise qui a toujours planté un but cette saison en C1 tous terrains confondus. Si l'AC Milan marque un «jeu» à l'Emirates Stadium, alors Arsenal devra gagner le «set», en marquant six buts !
Autre donnée qui n'aura certainement pas échappé aux Gunners, le club lombard tourne à plein régime ces dernières semaines. Attendus au tournant du côté de la Sicile après son nul injuste face à la Juventus (1-1, 25e journée) - le Milan s'est vu refuser un but alors que le ballon avait bel et bien franchi la ligne-, les Rossoneri ont étrillé (0-4, 26e j.) Palerme, pourtant deuxième meilleure équipe à domicile en Serie A. Une nouvelle fois, Zlatan Ibrahimovic, stratosphérique, a brillé de mille flammes en trompant à trois reprises Viviano en l'espace d'un petit quart d'heure.
La défense d'Arsenal, aussi hermétique cette saison qu'un filet d'oranges (38 buts encaissés en Premier League), a donc du souci à se faire, même si les Milanais seront privés de plusieurs armes offensives pour ce 350e match en compétition européenne. Pato, Boateng et Maxi Lopez squattent l'infirmerie. Viennent s'ajouter notamment à cette liste d'absents Ambrosini (suspendu), Nesta et Flamini (blessés). Quant aux Gunners, ils devront composer sans Benayoun, Diaby et Arteta. Ce qui n'empêchera pas certainement d'assister à un vrai spectacle ce mardi soir.
avec france football