L’équipe de Zambie va disputer une troisième finale de Coupe d’Afrique des nations après des échecs en 1974 et en 1994. Ce 12 février 2012, à Libreville, les Zambiens n’auront pas la faveur des pronostics face aux Ivoiriens. Qu’importe selon leur sélectionneur, Hervé Renard : « On a peur de personne. On respecte les Ivoiriens. On connaît leurs joueurs. On les voit toutes les semaines à la télévision. Ils sont capables de faire la différence à tout moment en attaque, ils sont solides en défense. Bref, on est devant une montagne. Mais on a tellement de détermination qu’on n’a pas peur d’aller au sommet. »
Avoir éliminé le Ghana en demi-finale a renforcé les certitudes d’un groupe jeune (entre 26 et 27 ans d’âge en moyenne) mais expérimenté avec seize éléments déjà présents à la CAN 2010. « Rien n’a changé, l’état d’esprit est toujours le même dans le groupe, affirme le capitaine Christopher Katongo. Bien sûr, nous sommes heureux d’être en finale. Des gens pensent que nous sommes des victimes désignées mais nous ne le sommes pas. 75% du groupe a déjà disputé deux ou trois CAN. »
Le souvenir de 1993
De quoi relativiser un choc face à Didier Drogba et sa bande pour Kennedy Mweene, le portier zambien : « Pas de pression, nous restons calmes et relax. Que ce soit un grand match ou un petit match, on reste les mêmes. On est trop fort mentalement pour se mettre à trembler. »
Les Chipolopolo devront pourtant résister à la meilleure attaque du tournois (9 buts) et faire plier une défense invaincue depuis le début de la CAN 2012. Mais, comme le glisse Hervé Renard dans un sourire, « on peut perdre une Coupe d’Afrique des nations sans avoir encaissé le moindre but ». Les Zambiens ont déjà envisagé tous les scénarios favorables, eux qui veulent rendre hommage à leurs prédécesseurs. En avril 1993, 18 joueurs étaient morts dans un crash aérien au large de Libreville. Dix-neuf ans plus tard, l’équipe de Zambie veut réécrire l’histoire et associer son nom et celui de la capitale gabonaise à un événement heureux.
Source :RFI
Avoir éliminé le Ghana en demi-finale a renforcé les certitudes d’un groupe jeune (entre 26 et 27 ans d’âge en moyenne) mais expérimenté avec seize éléments déjà présents à la CAN 2010. « Rien n’a changé, l’état d’esprit est toujours le même dans le groupe, affirme le capitaine Christopher Katongo. Bien sûr, nous sommes heureux d’être en finale. Des gens pensent que nous sommes des victimes désignées mais nous ne le sommes pas. 75% du groupe a déjà disputé deux ou trois CAN. »
Le souvenir de 1993
De quoi relativiser un choc face à Didier Drogba et sa bande pour Kennedy Mweene, le portier zambien : « Pas de pression, nous restons calmes et relax. Que ce soit un grand match ou un petit match, on reste les mêmes. On est trop fort mentalement pour se mettre à trembler. »
Les Chipolopolo devront pourtant résister à la meilleure attaque du tournois (9 buts) et faire plier une défense invaincue depuis le début de la CAN 2012. Mais, comme le glisse Hervé Renard dans un sourire, « on peut perdre une Coupe d’Afrique des nations sans avoir encaissé le moindre but ». Les Zambiens ont déjà envisagé tous les scénarios favorables, eux qui veulent rendre hommage à leurs prédécesseurs. En avril 1993, 18 joueurs étaient morts dans un crash aérien au large de Libreville. Dix-neuf ans plus tard, l’équipe de Zambie veut réécrire l’histoire et associer son nom et celui de la capitale gabonaise à un événement heureux.
Source :RFI
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