Ce pays est magique ! Les urgences existentielles restent prégnantes surtout avec cette hausse exponentielle du coût de la vie,la rentrée imminente des classes sur fond de grosses inquiétudes, les inondations dans certaines localités sans oublier les sempiternelles questions liées à la gouvernance peu impactante sur le vécu des 17 millions de concitoyens.
Compte non tenu de ce scrutin présidentiel capital dont le caractère inclusif, que tous les démocrates appellent de leurs vœux, laissera sûrement à désirer.
Et pourtant bon nombre de Sénégalais se disent déçus du choix de la Confédération africaine de football ( CAF) de désigner le trio Tanzanie/ Ouganda/ Kenya pour l'organisation de la CAN 2027 au détriment de notre Ndoumbelane national.
Oui, le sacre historique des Lions d'Aliou Cissé, rois d'Afrique en terre camerounaise a visiblement donné des ailes à certains.Normal, l'appétit vient en mangeant et le Sénégal du football a définitivement changé de standing avec à la clé d'autres trophées comme ceux du Chan( sélection des joueurs locaux) des U20, des U 17, du Beach Soccer, des malentendants etc.
Cependant, il faut garder les pieds sur terre pour ne pas céder à la bonne vieille logique romaine du Panem & Circenses( du pain et des jeux) dans laquelle veulent nous plonger ces pouvoirs publics qui ont d'ailleurs commis énormément d'erreurs de débutant voire de bourdes dans le processus mouvementé menant au dépôt de la candidature du Sénégal auprès de la CAF pour l'organisation de la CAN 2027.
Certes un pays et ses dirigeants doivent avoir des ambitions légitimes mais il faut aussi se la jouer modeste et avoir l'humilité et le recul de reconnaître que nous ne sommes pas bien lotis en termes d'installations sportives de qualité à même d'accueillir cette grand' messe du football africain qui va désormais accueillir pas moins de 24 sélections.
Aujourd'hui, hormis le joyau infrastructurel du Stade Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal ne dispose quasiment d'aucune infrastructure sportive de niveau international.
Le programme ambitieux de réhabilitation des stades régionaux lancé sous l'égide de la coopération chinoise du temps du ministre Matar Ba a connu un échec retentissant.
C'est cela la triste réalité et ce pays engagé dans un autre processus d'endettement massif depuis quelques années aurait sûrement du mal à honorer les engagements et autres critères que la CAF a mis en place en termes de cahier des charges pour la tenue de la CAN 2027.Il s'agit entre autres de l'existence de 7 stades fonctionnels sans oublier 20 terrains d’entraînement hauts de gamme, des infrastructures hôtelières et des voies de communication aux standards internationaux.
Pour les capacités d'hébergement et le système des transports, il n'y aurait pratiquement aucune difficulté.
En revanche, pour la question cruciale des installations sportives, l'énorme retard accusé était difficile à combler et l'instance dirigeante du football africain n'a voulu prendre aucun risque. À juste raison !
Le problème des Sénégalais, c'est qu'ils se croient souvent plus beaux et meilleurs que les autres.
Or, les pays d'Afrique orientale et australe ont réussi depuis un bon bout de temps à résorber leur gap infrastructurel.
Mieux, le Leadership et le lobbying des Chefs d’Etats du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie a fait le reste.
Sans oublier ce système de rotation que la CAF a implicitement institué et qui a sensiblement amoindri les chances du Sénégal suite à l'organisation en 2024 de la CAN prévue chez un autre géant ouest- africain, la Côte d'Ivoire en l'occurrence.
Tout compte fait, ce flop essuyé au siège de la CAF pourrait se révéler comme un mal pour un bien.
Le Sénégal reste franchement une véritable anomalie footballistique.Nous sommes un pays de footballeurs et pas encore un pays de football comme le Brésil, la France, l'Angleterre ou encore le Maroc, l'Égypte et même l'Afrique du Sud.
Nous avons gagné la Coupe d'Afrique des nations sans disposer du minimum pour encourager la pratique du sport- roi sous nos cieux.
Autrement dit, cette bonne vieille politique des campagnes et donc des raccourcis peut opérer un moment mais elle ne saurait faire office de stratégie de conquête du monde.
Finalement, nos Lions qui rugissent en Angleterre, en Arabie Saoudite et ailleurs sur la planète- football ne sont que l'arbre qui cache la forêt.
En matière infrastructurelle, même les académies Génération Foot, Diambars, Aspire et autres font mieux que l'Etat central.
Arrêtons- nous un moment pour faire notre auto- critique !
Compte non tenu de ce scrutin présidentiel capital dont le caractère inclusif, que tous les démocrates appellent de leurs vœux, laissera sûrement à désirer.
Et pourtant bon nombre de Sénégalais se disent déçus du choix de la Confédération africaine de football ( CAF) de désigner le trio Tanzanie/ Ouganda/ Kenya pour l'organisation de la CAN 2027 au détriment de notre Ndoumbelane national.
Oui, le sacre historique des Lions d'Aliou Cissé, rois d'Afrique en terre camerounaise a visiblement donné des ailes à certains.Normal, l'appétit vient en mangeant et le Sénégal du football a définitivement changé de standing avec à la clé d'autres trophées comme ceux du Chan( sélection des joueurs locaux) des U20, des U 17, du Beach Soccer, des malentendants etc.
Cependant, il faut garder les pieds sur terre pour ne pas céder à la bonne vieille logique romaine du Panem & Circenses( du pain et des jeux) dans laquelle veulent nous plonger ces pouvoirs publics qui ont d'ailleurs commis énormément d'erreurs de débutant voire de bourdes dans le processus mouvementé menant au dépôt de la candidature du Sénégal auprès de la CAF pour l'organisation de la CAN 2027.
Certes un pays et ses dirigeants doivent avoir des ambitions légitimes mais il faut aussi se la jouer modeste et avoir l'humilité et le recul de reconnaître que nous ne sommes pas bien lotis en termes d'installations sportives de qualité à même d'accueillir cette grand' messe du football africain qui va désormais accueillir pas moins de 24 sélections.
Aujourd'hui, hormis le joyau infrastructurel du Stade Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal ne dispose quasiment d'aucune infrastructure sportive de niveau international.
Le programme ambitieux de réhabilitation des stades régionaux lancé sous l'égide de la coopération chinoise du temps du ministre Matar Ba a connu un échec retentissant.
C'est cela la triste réalité et ce pays engagé dans un autre processus d'endettement massif depuis quelques années aurait sûrement du mal à honorer les engagements et autres critères que la CAF a mis en place en termes de cahier des charges pour la tenue de la CAN 2027.Il s'agit entre autres de l'existence de 7 stades fonctionnels sans oublier 20 terrains d’entraînement hauts de gamme, des infrastructures hôtelières et des voies de communication aux standards internationaux.
Pour les capacités d'hébergement et le système des transports, il n'y aurait pratiquement aucune difficulté.
En revanche, pour la question cruciale des installations sportives, l'énorme retard accusé était difficile à combler et l'instance dirigeante du football africain n'a voulu prendre aucun risque. À juste raison !
Le problème des Sénégalais, c'est qu'ils se croient souvent plus beaux et meilleurs que les autres.
Or, les pays d'Afrique orientale et australe ont réussi depuis un bon bout de temps à résorber leur gap infrastructurel.
Mieux, le Leadership et le lobbying des Chefs d’Etats du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie a fait le reste.
Sans oublier ce système de rotation que la CAF a implicitement institué et qui a sensiblement amoindri les chances du Sénégal suite à l'organisation en 2024 de la CAN prévue chez un autre géant ouest- africain, la Côte d'Ivoire en l'occurrence.
Tout compte fait, ce flop essuyé au siège de la CAF pourrait se révéler comme un mal pour un bien.
Le Sénégal reste franchement une véritable anomalie footballistique.Nous sommes un pays de footballeurs et pas encore un pays de football comme le Brésil, la France, l'Angleterre ou encore le Maroc, l'Égypte et même l'Afrique du Sud.
Nous avons gagné la Coupe d'Afrique des nations sans disposer du minimum pour encourager la pratique du sport- roi sous nos cieux.
Autrement dit, cette bonne vieille politique des campagnes et donc des raccourcis peut opérer un moment mais elle ne saurait faire office de stratégie de conquête du monde.
Finalement, nos Lions qui rugissent en Angleterre, en Arabie Saoudite et ailleurs sur la planète- football ne sont que l'arbre qui cache la forêt.
En matière infrastructurelle, même les académies Génération Foot, Diambars, Aspire et autres font mieux que l'Etat central.
Arrêtons- nous un moment pour faire notre auto- critique !