Qui de Moustapha Niass ou d’Ousmane Tanor Dieng sera le candidat de l’Unité et du Rassemblement pour l’échéance de 2012. C’est ce que semble déchiffrer des spécialistes dont le Chroniqueur Tamsir Jupiter Ndiaye de l’hebdomadaire " Nouvel Horizon ". Pour lui, c’est " une farce et une comédie. Benno se trompe lourdement. Il faut qu’ils sachent que l’élection présidentielle n’est pas comme les locales ". Sur un autre registre, il explique que le Benno n’aura pas de candidat de l’unité et du rassemblement car " les histoires sont profondes. Et chaque camp avait déjà fait son choix. L’Afp (Alliances des forces du progrès) pense que Tanor est l’incarnation de ce que l’Afp a rejeté. Et le Ps (Parti socialiste) croit toujours que Niass est leur tombeur en 2000. Il n’y a pas de franchise aucune ". Un autre aspect sur lequel il s'est appesanti, c'est la consultation de la base. "Il n'est pas dit que suite à la réunion, la décision qui serait prise sera approuvée par la base. Il faut les impliquer car c'est important. Et de même, chaque camp risque de s'offusquer. Si Tanor est choisit, les progressistes vont grincer des dents. Et ce sera la même chose pour les socialistes, si Niass est choisit" fait-il savoir.
Maodo Malick Mbaye de "Conscience citoyenne" a pour sa part affirmé que « le Benno n’a jamais été Benno même au plan organique. Les élections locales ne sont pas la présidentielle. Et comme ils sont entrain de négocier avec une commission de médiation, il leur faut un délai de trois mois supplémentaire ». Sans mettre de gants, il poursuit ses argumentaires en assénant ses vérités à l’endroit de la coalition. « Ils ne font qu’amuser la galerie. Niass ne veut pas céder sa place à Tanor et vice versa. Donc pour montrer aux Sénégalais qu’ils sont unis, ils font semblants ». Mais, il soutient aussi que « cette situation va favoriser les autres partis au sein du Benno et qui ne sont point représentatifs, à réclamer leur part du gâteau".
Si d’aucuns ne croient pas à cette unité, le professeur Abdou Salam Fall a soutenu l’idée selon laquelle, « il leur faut encore plus de temps. C’est-à-dire un prolongement du délai pour qu’un consensus puisse être trouvé ». A la question de savoir si le débat a été tardivement posé, il indique que « non ».
Abondant dans le même sens, Cheikh Gueye du secrétariat de la « Ligue démocratique », se dit « optimiste ». Et que « la recherche du consensus est animée par les deux candidats. Et que chacun est prêt à suivre le choix qui découlera de cette situation. D’autant plus que le Benno est condamné à avoir un candidat.
A noter que ces propos ont été recueillis lors du "Grand journal" de la Radio futurs médias. Dans son rubrique, « appel sur l'actualité ».
Maodo Malick Mbaye de "Conscience citoyenne" a pour sa part affirmé que « le Benno n’a jamais été Benno même au plan organique. Les élections locales ne sont pas la présidentielle. Et comme ils sont entrain de négocier avec une commission de médiation, il leur faut un délai de trois mois supplémentaire ». Sans mettre de gants, il poursuit ses argumentaires en assénant ses vérités à l’endroit de la coalition. « Ils ne font qu’amuser la galerie. Niass ne veut pas céder sa place à Tanor et vice versa. Donc pour montrer aux Sénégalais qu’ils sont unis, ils font semblants ». Mais, il soutient aussi que « cette situation va favoriser les autres partis au sein du Benno et qui ne sont point représentatifs, à réclamer leur part du gâteau".
Si d’aucuns ne croient pas à cette unité, le professeur Abdou Salam Fall a soutenu l’idée selon laquelle, « il leur faut encore plus de temps. C’est-à-dire un prolongement du délai pour qu’un consensus puisse être trouvé ». A la question de savoir si le débat a été tardivement posé, il indique que « non ».
Abondant dans le même sens, Cheikh Gueye du secrétariat de la « Ligue démocratique », se dit « optimiste ». Et que « la recherche du consensus est animée par les deux candidats. Et que chacun est prêt à suivre le choix qui découlera de cette situation. D’autant plus que le Benno est condamné à avoir un candidat.
A noter que ces propos ont été recueillis lors du "Grand journal" de la Radio futurs médias. Dans son rubrique, « appel sur l'actualité ».
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