Même s’il était absent, il est peut-être celui qui a le plus souffert de la débâcle du Brésil face à l’Allemagne. Le peuple brésilien attendait sa réaction, convaincu que sa présence aurait pu changer l’histoire, ou au moins éviter une telle humiliation. Fatigué, tant par la blessure physique que morale, l’enfant prodige du pays s’est exprimé devant des dizaines de journalistes.
Comme l’ensemble des observateurs de la Seleção, Neymar n’est pas parvenu à expliquer les six minutes qui ont plongé son équipe dans le chaos face à la Nationalmannschaft : ‘’Je ne sais pas ce qui s’est passé durant ces six minutes. Les joueurs ne l’expliquent pas non plus. C’est comme ça, ça arrive’’, a déclaré le joueur, avant d’ajouter : ‘’On s’est senti humiliés, mais je reste très fier de mon équipe. Fier d’évoluer aux côtés de Thiago Silva, Fred ou Daid Luizv. Ils restent mes modèles.’’ Face aux critiques liées au jeu pratiqué par les Auriverdes, l’ailier ne s’est pas défendu : ‘’Nous avons joué un football normal. Pas un football digne de la Seleção.’’
‘’Messi mérite d'être champion du monde’’ Le plus insupportable pour le peuple brésilien ne se trouve plus dans ce revers historique. Les supporters auriverdes se remémorent maintenant la lourde charge de Juan Zuniga sur leur joueur fétiche, qui aurait pu mettre un terme à sa carrière : ‘’A deux centimètres près, j’aurais pu finir sur une chaise roulante pour le reste de ma vie. Zuniga m’a appelé et s’est excusé. Je n’ai pas de rancune contre lui’’, a expliqué l’enfant de Santos, les larmes apparentes. Le Brésil tentera de sauver une partie de son honneur samedi, face aux Pays-Bas, lors du match de classement : ‘’On a commencé ensemble, il faut finir ensemble. Nous devons aller au bout la tête haute et avec le sourire. C’est difficile à encaisser mais c’est le foot.’’
Dimanche, lors de la grande finale, celle que le Brésil rêvait d’atteindre, tous les brésiliens supporteront les Allemands. Voir l’Argentine être sacrée sur leurs terres serait un affront bien plus insoutenable que l’échec cuisant des demi-finales. Sauf pour Neymar : ‘’Messi est mon ami. Il mérite d’être champion du monde. Je supporterai l’Argentine dimanche.’’ Une déclaration qui risque d’enflammer encore les discussions, au pays déçu du football.
Comme l’ensemble des observateurs de la Seleção, Neymar n’est pas parvenu à expliquer les six minutes qui ont plongé son équipe dans le chaos face à la Nationalmannschaft : ‘’Je ne sais pas ce qui s’est passé durant ces six minutes. Les joueurs ne l’expliquent pas non plus. C’est comme ça, ça arrive’’, a déclaré le joueur, avant d’ajouter : ‘’On s’est senti humiliés, mais je reste très fier de mon équipe. Fier d’évoluer aux côtés de Thiago Silva, Fred ou Daid Luizv. Ils restent mes modèles.’’ Face aux critiques liées au jeu pratiqué par les Auriverdes, l’ailier ne s’est pas défendu : ‘’Nous avons joué un football normal. Pas un football digne de la Seleção.’’
‘’Messi mérite d'être champion du monde’’ Le plus insupportable pour le peuple brésilien ne se trouve plus dans ce revers historique. Les supporters auriverdes se remémorent maintenant la lourde charge de Juan Zuniga sur leur joueur fétiche, qui aurait pu mettre un terme à sa carrière : ‘’A deux centimètres près, j’aurais pu finir sur une chaise roulante pour le reste de ma vie. Zuniga m’a appelé et s’est excusé. Je n’ai pas de rancune contre lui’’, a expliqué l’enfant de Santos, les larmes apparentes. Le Brésil tentera de sauver une partie de son honneur samedi, face aux Pays-Bas, lors du match de classement : ‘’On a commencé ensemble, il faut finir ensemble. Nous devons aller au bout la tête haute et avec le sourire. C’est difficile à encaisser mais c’est le foot.’’
Dimanche, lors de la grande finale, celle que le Brésil rêvait d’atteindre, tous les brésiliens supporteront les Allemands. Voir l’Argentine être sacrée sur leurs terres serait un affront bien plus insoutenable que l’échec cuisant des demi-finales. Sauf pour Neymar : ‘’Messi est mon ami. Il mérite d’être champion du monde. Je supporterai l’Argentine dimanche.’’ Une déclaration qui risque d’enflammer encore les discussions, au pays déçu du football.