La Coordination des Associations de Presse (CAP) est très « préoccupée et peinée » par la situation en cours où des entraves manifestes à la liberté de presse et au droit du public à une information plurielle, a qualifié le Conseil National pour la Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), d’un organe « obsolète" aux ordres qui cherche à museler des télévisions », dans un communiqué.
A la suite de violentes manifestations entre forces de l’ordre et militants de l’opposant Ousmane Sonko, l’organe de régulation, à travers un communiqué, a accusé des chaines de télévision, la SenTV, de WalfTV et de 2STV d’avoir diffuser «des appels répétés au soulèvement populaire en diffusant des images d'insurrection en boucle». L’organe de régulation des médias a ainsi menacé de « suspendre le signal aux médias qui vont récidiver ».
La Cap qui ne comprend pas cette sortie du CNRA, a évoqué l’épisode de vendredi dernier à l’Assemblée nationale lors du vote de la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko où la presse avait été interdite d’accès à l’Hémicycle. « C’était juste un malheureux incident isolé. Mais (…) on a l’impression que tout cela entre dans le cadre d’un plan d’action ourdi et planifié pour empêcher la presse de jouer son rôle », a dit la Cap.
Pour cette organisation des associations de la presse, le communiqué du CNRA vient confirmer cette thèse. Il ne peut chercher à « dénier aux journalistes un droit fondamental élémentaire acquis de haute lutte et inscrit dans la Constitution ». Depuis plusieurs décennies, rappelle-t-elle, la presse au Sénégal a toujours couvert en direct les différents grands événements qui constituent une actualité forte.
« Si aujourd’hui cet organe de régulation qui est devenu éculé et caduque avec le Code de la presse de juillet 2017, menace les chaines de télévision de suspension ou «ces mesures seront aggravées en cas de récidive», il y a lieu de s’inquiéter. Toutefois, cela n’étonne personne parce que l’équipe actuelle serait en mission commandée et serait prête à tout pour se maintenir et mériter la confiance du chef. Elle devra savoir que nous n'accepterons aucun abus quel que soit le prétexte utilisé », déplorent ces journalistes.
Ces journalistes disent ne pas pouvoir comprendre, ni s’expliquer le fait que le préfet de Dakar donne des ordres pour que les forces de défense et de sécurité chargent les journalistes et les isolent. Des instructions du genre ont justifié aujourd’hui que la répression des forces de sécurité s’étende à la presse. Le caméraman de la chaine Ouest Tv, Cheikh Gaye a été touché au pied « par balle à blanc », selon la Cap. Qui ajoute que d’autres acteurs des médias s’en sont sortis avec de « légères blessures ».
La CAP trouve « inadmissible » que les journalistes qui avaient été dépêchés pour la couverture du cortège du leader de Pastef soient « déportés loin des théâtres d’opération ». Face à ses dérives autoritaires, la Coordination des Associations de Presse (CAP) tient à alerter l’opinion publique nationale et internationale sur ces « menaces très graves pour l’exercice de la profession ».
Cependant, la Cap promet qu’ « elle fera face quoiqu’il advienne ». « Les organisations internationales ont été saisies. Au niveau local, toutes les dispositions utiles seront prises pour que la presse ne soit pas muselée et réduite à sa plus petite proportion », a dit l’organisation, invitant à la « sérénité pour le plus grand bien de notre démocratie et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés ».
A la suite de violentes manifestations entre forces de l’ordre et militants de l’opposant Ousmane Sonko, l’organe de régulation, à travers un communiqué, a accusé des chaines de télévision, la SenTV, de WalfTV et de 2STV d’avoir diffuser «des appels répétés au soulèvement populaire en diffusant des images d'insurrection en boucle». L’organe de régulation des médias a ainsi menacé de « suspendre le signal aux médias qui vont récidiver ».
La Cap qui ne comprend pas cette sortie du CNRA, a évoqué l’épisode de vendredi dernier à l’Assemblée nationale lors du vote de la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko où la presse avait été interdite d’accès à l’Hémicycle. « C’était juste un malheureux incident isolé. Mais (…) on a l’impression que tout cela entre dans le cadre d’un plan d’action ourdi et planifié pour empêcher la presse de jouer son rôle », a dit la Cap.
Pour cette organisation des associations de la presse, le communiqué du CNRA vient confirmer cette thèse. Il ne peut chercher à « dénier aux journalistes un droit fondamental élémentaire acquis de haute lutte et inscrit dans la Constitution ». Depuis plusieurs décennies, rappelle-t-elle, la presse au Sénégal a toujours couvert en direct les différents grands événements qui constituent une actualité forte.
« Si aujourd’hui cet organe de régulation qui est devenu éculé et caduque avec le Code de la presse de juillet 2017, menace les chaines de télévision de suspension ou «ces mesures seront aggravées en cas de récidive», il y a lieu de s’inquiéter. Toutefois, cela n’étonne personne parce que l’équipe actuelle serait en mission commandée et serait prête à tout pour se maintenir et mériter la confiance du chef. Elle devra savoir que nous n'accepterons aucun abus quel que soit le prétexte utilisé », déplorent ces journalistes.
menaces très graves pour l’exercice de la profession de journaliste
Ces journalistes disent ne pas pouvoir comprendre, ni s’expliquer le fait que le préfet de Dakar donne des ordres pour que les forces de défense et de sécurité chargent les journalistes et les isolent. Des instructions du genre ont justifié aujourd’hui que la répression des forces de sécurité s’étende à la presse. Le caméraman de la chaine Ouest Tv, Cheikh Gaye a été touché au pied « par balle à blanc », selon la Cap. Qui ajoute que d’autres acteurs des médias s’en sont sortis avec de « légères blessures ».
La CAP trouve « inadmissible » que les journalistes qui avaient été dépêchés pour la couverture du cortège du leader de Pastef soient « déportés loin des théâtres d’opération ». Face à ses dérives autoritaires, la Coordination des Associations de Presse (CAP) tient à alerter l’opinion publique nationale et internationale sur ces « menaces très graves pour l’exercice de la profession ».
Cependant, la Cap promet qu’ « elle fera face quoiqu’il advienne ». « Les organisations internationales ont été saisies. Au niveau local, toutes les dispositions utiles seront prises pour que la presse ne soit pas muselée et réduite à sa plus petite proportion », a dit l’organisation, invitant à la « sérénité pour le plus grand bien de notre démocratie et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés ».