COUD - AG ensanglantée des étudiants : Sitor Ndour reconnu couple



Après l’AG du 29 novembre dernier qui a tourné au vinaigre, le collectif des étudiants pour la restauration des amicales à la Faculté des Sciences et Lettres humaines a convoqué une autre assemblée teintée de révélations.

09 heures ce matin, sous un soleil de plomb, le hall du pavillon A est pris d’assaut par une foule d’étudiants. Avant le début de l’AG, le collectif a rassuré : «Nous avons reconnu et mis en garde ceux qui nous avaient attaqués la fois passée et ils ont juré de ne plus agir contre la FLSH», a calmé Camara, membre du collectif dans son discours.


Les nervis dénoncent Sitor

Selon lui, les nervis ont été identifiés et ils ont avoué qu’ils ont été envoyés lors de la première AG par le directeur du COUD. «Le chef des nervis dont je tairai le nom, a avoué qu’ils ont été engagés par le directeur du COUD», a révélé Camara qui poursuit : «mais ce responsable des nervis a affirmé que lui et ses camarades ne savaient pas qu’ils avaient affaire à des étudiants. C’est pourquoi, ils ne vont plus revenir chambouler une AG des étudiants», renseigne-t-il. Selon le collectif Sitor Ndour a reconnu être le responsable des émeutes. La preuve, attestent les camarades de Camara, il a pris en charge les blessés.

Sitor reconnaît sa faute dans les émeutes de l’AG précédente

D’ailleurs, l’Assemblée générale de ce matin a été accès sur l’appel à la non violence mais aussi sur la dénonciation des problèmes au sein de l’université dus à l’inexistence d’une amicale pour la défense des intérêts des étudiants. Le coordonnateur de ce collectif, Bouly Galissa, d’un ton sec, voit «qu’il n’est plus question que l’UCAD soit le terrain de stage des policiers». Les étudiants membres de ce collectif jugent inacceptable que «la FLSH ne bénéficie pas du plus grand quota des codifications». La raison selon lui est que la faculté a enregistré le plus grand nombre d’admis en juin, avec un taux de réussite de 30%, soit 700 admis ».

Manque de solidarité entre amicales

Le collectif pense aussi que tous ces faits qui ternissent l’image de l’université sont le fruit d’un manque de solidarité entre les différentes amicales. Toutefois les négociations entre le collectif et les autorités pour la restauration d’une amicale sont loin de connaître un épilogue mais les étudiants membres se disent optimistes et proches de leur but.

«Grâce aux actions du collectif qui a su convaincre les autorités, le Recteur a sorti un décret dans lequel il précise que toute amicale qui sera instaurée doit se baser sur ses textes», a laissé entendre M. Galissa. «Sur le plan pédagogique, certains chefs de département que nous avons interpellés ont accepté d’augmenter leur quota pour accueillir les nouveaux bacheliers», a-t-il ajouté.


Mamadou Sakhir Ndiaye (Stagiaire)

Vendredi 10 Décembre 2010 16:03


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