Les travailleurs du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) sont décidés à batailler ferme contre le projet de rattachement des Œuvres universitaires aux Rectorats et ils l’ont réaffirmé avec force hier, mardi 07 juin. Réunis en effet en assemblée générale devant la direction centrale du Coud, pour la seconde fois en deux semaines, ces travailleurs ont décrété 48 heures de débrayage pour contraindre les autorités de tutelle à se prononcer de manière explicite contre le projet de réforme envisagé, au niveau de la hiérarchie, pour réorganiser le fonctionnement des universités et collèges universitaires.
Un projet qui devrait à terme marquer signer, selon les travailleurs affiliés à l’Intersyndicale maison, la suppression pure et simple du Coud et du Crous (Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis). Manifestant ainsi leur opposition ferme à une telle réforme qui ne prendrait nullement en compte l’intérêt des travailleurs, les compagnons d’Adama Sène et Ndob Seck, membres de l’Intersyndicale, ont réitéré leur détermination sans faille à dire non “ au projet de loi et au projet de décret visant à réorganiser le fonctionnement des universités et collèges universitaires”. “Des projets qui sont d’ailleurs envoyés, notent les syndicalistes, depuis plus d’un mois aux différents Recteurs des universités sénégalaises pour étude, et qui rattacheront directement les Œuvres universitaires aux Rectorats, une fois la loi votée”.
Particulièrement remontés, à dire vrai, contre leurs autorités de tutelle, au premier chef desquelles la Direction du Coud qui cultive “un flou artistique” sur les contours de la réforme, les membres de l’Intersyndicale ont sommé toutes les parties impliquées dans le projet de rattachement des œuvres universitaires aux rectorats à prendre en charge la nécessité de sécuriser l’emploi et les salaries de tous les agents qui travaillent dans le campus social. A défaut, ils promettent de maintenir la cadence de la dynamique revendicative et de perturber davantage le fonctionnement des services des œuvres universitaires jusqu’à la satisfaction de leurs attentes.
Dans l’immédiat, un mot d’ordre de débrayage de 48 heures a été décrété dans tout le campus social, à l’issue de l’assemblée générale de l’Intersyndicale des travailleurs du Coud. Un mot d’ordre qui n’a toutefois pas reçu l’agrément des agents de sécurité du Coud, lesquels attendaient instamment de percevoir leurs émoluments non payés depuis le mois de mai et qui ont demandé, incidemment, aux syndicalistes de reporter l’exécution du mot d’ordre de débrayage.
La dissonance a alors été à l’origine d’empoignades musclées que les travailleurs en assemblée générale ont eu du mal à juguler. Notons enfin qu’une autre rencontre des travailleurs du Coud est programmée jeudi, en guise d’évaluation des actions et de la réaction des autorités de tutelle.
Moctar DIENG (Sudonline.sn)
Un projet qui devrait à terme marquer signer, selon les travailleurs affiliés à l’Intersyndicale maison, la suppression pure et simple du Coud et du Crous (Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis). Manifestant ainsi leur opposition ferme à une telle réforme qui ne prendrait nullement en compte l’intérêt des travailleurs, les compagnons d’Adama Sène et Ndob Seck, membres de l’Intersyndicale, ont réitéré leur détermination sans faille à dire non “ au projet de loi et au projet de décret visant à réorganiser le fonctionnement des universités et collèges universitaires”. “Des projets qui sont d’ailleurs envoyés, notent les syndicalistes, depuis plus d’un mois aux différents Recteurs des universités sénégalaises pour étude, et qui rattacheront directement les Œuvres universitaires aux Rectorats, une fois la loi votée”.
Particulièrement remontés, à dire vrai, contre leurs autorités de tutelle, au premier chef desquelles la Direction du Coud qui cultive “un flou artistique” sur les contours de la réforme, les membres de l’Intersyndicale ont sommé toutes les parties impliquées dans le projet de rattachement des œuvres universitaires aux rectorats à prendre en charge la nécessité de sécuriser l’emploi et les salaries de tous les agents qui travaillent dans le campus social. A défaut, ils promettent de maintenir la cadence de la dynamique revendicative et de perturber davantage le fonctionnement des services des œuvres universitaires jusqu’à la satisfaction de leurs attentes.
Dans l’immédiat, un mot d’ordre de débrayage de 48 heures a été décrété dans tout le campus social, à l’issue de l’assemblée générale de l’Intersyndicale des travailleurs du Coud. Un mot d’ordre qui n’a toutefois pas reçu l’agrément des agents de sécurité du Coud, lesquels attendaient instamment de percevoir leurs émoluments non payés depuis le mois de mai et qui ont demandé, incidemment, aux syndicalistes de reporter l’exécution du mot d’ordre de débrayage.
La dissonance a alors été à l’origine d’empoignades musclées que les travailleurs en assemblée générale ont eu du mal à juguler. Notons enfin qu’une autre rencontre des travailleurs du Coud est programmée jeudi, en guise d’évaluation des actions et de la réaction des autorités de tutelle.
Moctar DIENG (Sudonline.sn)