Félicien Kabuga ne reconnaît pas les crimes qui lui sont reprochés. Ce n’est pas une surprise. Il plaidera donc non coupable. Il était présent à l’audience mais s’est seulement exprimé brièvement au tout début de son habituelle voix faible, et pour confirmer qu’il comprenait la langue utilisée à l’audience ou en tout cas sa traduction.
Cette audience initiale ne signifie pas l’ouverture d’un procès, car pour cela, il faudra encore attendre des mois. Le procureur Serge Brammertz et ses équipes travaillent encore à la mise à jour de l’acte d’accusation qui, tel qu’il a été lu à l’audience aujourd’hui, date de 2011, soit près de 10 ans. Une actualisation s’impose donc pour notamment tenir compte des témoins encore disponibles ou non, ou de nouveaux éléments qui auraient été découverts depuis.
Une expertise de santé en cours
Le procureur a estimé pouvoir boucler cette phase du travail d’ici mi-janvier, pour un début de procès six mois plus tard. Pas avant l’été 2021 donc. Il revient maintenant au président de la cour de préciser un calendrier.
Concernant la santé de Félicien Kabuga, présenté aujourd’hui encore par son avocat, Me Emmanuel Altit, comme fatigué et fragile, une expertise approfondie est en cours. Mais ses conclusions ne sont pas encore rendues. C’est seulement après que sa défense pourra introduire une éventuelle demande de remise en liberté provisoire. Et comme l’a dit l’avocat de Félicien Kabuga aujourd’hui, « déterminer » si à ses yeux, l’octogénaire est apte ou non à suivre ce procès.
Cette audience initiale ne signifie pas l’ouverture d’un procès, car pour cela, il faudra encore attendre des mois. Le procureur Serge Brammertz et ses équipes travaillent encore à la mise à jour de l’acte d’accusation qui, tel qu’il a été lu à l’audience aujourd’hui, date de 2011, soit près de 10 ans. Une actualisation s’impose donc pour notamment tenir compte des témoins encore disponibles ou non, ou de nouveaux éléments qui auraient été découverts depuis.
Une expertise de santé en cours
Le procureur a estimé pouvoir boucler cette phase du travail d’ici mi-janvier, pour un début de procès six mois plus tard. Pas avant l’été 2021 donc. Il revient maintenant au président de la cour de préciser un calendrier.
Concernant la santé de Félicien Kabuga, présenté aujourd’hui encore par son avocat, Me Emmanuel Altit, comme fatigué et fragile, une expertise approfondie est en cours. Mais ses conclusions ne sont pas encore rendues. C’est seulement après que sa défense pourra introduire une éventuelle demande de remise en liberté provisoire. Et comme l’a dit l’avocat de Félicien Kabuga aujourd’hui, « déterminer » si à ses yeux, l’octogénaire est apte ou non à suivre ce procès.