Dans une décision rendue lundi, ils demandent au procureur un complément d'enquête avant de mettre Laurent Gbagbo en accusation et, le cas échéant, le renvoyer en procès.
En attendant, Laurent Gbagbo restera en prison.
L'ancien président ivoirien est toujours suspecté de crimes contre l'humanité commis suite à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Les juges ont estimé que le procureur n'avait pas apporté de preuves suffisantes leur permettant de confirmer les accusations de crimes contre l'humanité portées contre lui et de le renvoyer en procès.
Les magistrats demandent notamment au procureur de démontrer que les crimes commis dans le pays - lors des violences qui, selon l'ONU, avaient plus de 3000 morts - l'ont été dans le cadre d'une politique de répression orchestrée par Laurent Gbagbo et ses proches.
Ils demandent aussi au procureur de dire à quels groupes des forces pro Gbagbo appartenaient les auteurs des meurtres, des viols et des persécutions commises sur le terrain. Les magistrats réclament aussi des preuves spécifiques sur les allégations de viols et des expertises médico-légales concernant les victimes.
Les juges de la CPI demandent des preuves supplémentaires.
En attendant, Laurent Gbagbo restera en prison.
Provisoire
Laurent Gbagbo pourra, comme il l'a fait par le passé, demander sa libération provisoire, mais en quelque sorte, rien ne change pour lui, pour l'instant.L'ancien président ivoirien est toujours suspecté de crimes contre l'humanité commis suite à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Les juges ont estimé que le procureur n'avait pas apporté de preuves suffisantes leur permettant de confirmer les accusations de crimes contre l'humanité portées contre lui et de le renvoyer en procès.
Enquête
L'accusation aura donc jusqu'à la fin de l'année pour revoir son dossier et compléter son enquête. Selon le calendrier arrêté par les juges, la décision finale, permettant de savoir si Laurent Gbagbo subira ou non son procès à La Haye ne tombera pas avant avril 2014.Les magistrats demandent notamment au procureur de démontrer que les crimes commis dans le pays - lors des violences qui, selon l'ONU, avaient plus de 3000 morts - l'ont été dans le cadre d'une politique de répression orchestrée par Laurent Gbagbo et ses proches.
Ils demandent aussi au procureur de dire à quels groupes des forces pro Gbagbo appartenaient les auteurs des meurtres, des viols et des persécutions commises sur le terrain. Les magistrats réclament aussi des preuves spécifiques sur les allégations de viols et des expertises médico-légales concernant les victimes.
Défaillances
La décision rendue aujourd'hui pointe une nouvelle fois les défaillances du procureur de la CPI et la faiblesse de ses enquêtes. Par ailleurs, la Cour a aussi annoncé l'ouverture du procès de William Ruto, le vice-président du Kenya, le 10 septembre prochain.Les juges de la CPI demandent des preuves supplémentaires.
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