Pour ce qui est des condamnations sur les douze points d’appel formulés par Jean-Pierre Bemba, il n’y a qu’un seul point que la chambre d’appel a retenu : même si une personnalité sollicite un faux témoignage – c’est ce pourquoi l’ancien président reste condamné – la responsabilité de ce faux témoignage, s’il est formulé à l’oral, est de la responsabilité de celui qui le donne.
Ce n’est pas pour autant que la peine qui pourrait être infligée à l’ancien vice-président congolais pourrait être allégée, au contraire. Les juges ont plutôt donné raison aux griefs du bureau du procureur qui estimait que les juges de première instance avaient commis une série d’erreurs légales dans la détermination des peines infligées à Jean-Pierre Bemba, son ancien avocat, maître Aimé Kilolo et un ex-membre de son équipe de défense, Jean-Jacques Mangenda.
Deux points à retenir. D’abord la Cour n’aurait jamais dû infliger à ces deux derniers une peine suspensive. Il n’y a rien dans le statut de la CPI qui le permet. Mais la procureure, Fatou Bensouda, demandait surtout à ce que la peine de Jean-Pierre Bemba et de ses deux complices soit alourdie.
L’ancien vice-président n’a par exemple été condamné qu’à un an de prison alors que le bureau du procureur réclame cinq ans de prison fermes pour la subornation de 14 témoins. La chambre d’appel reconnait donc qu’il y a eu des erreurs légales et demande aujourd’hui aux juges de première instance de revoir leur copie.
Jean-Pierre Bemba et son ex-équipe de défense devront donc encore attendre pour être définitivement fixés sur leur peine.
La CPI doit également rendre son verdict en appel ce jeudi dans le dossier des réparations aux victimes de la destruction des mausolées de Tombouctou au Mali. En première instance, Ahmed Al Faqi Al Mahdi a été condamné à 9 ans de prison et 2,7 millions d'euros d'amende. Enfin troisième dossier pour la CPI aujourd'hui, le jugement en appel pour Germain Katanga. En première instance, une peine de 12 ans de prison a été requise contre l'ex-chef de milice congolais pour des crimes commis en Ituri.
Ce n’est pas pour autant que la peine qui pourrait être infligée à l’ancien vice-président congolais pourrait être allégée, au contraire. Les juges ont plutôt donné raison aux griefs du bureau du procureur qui estimait que les juges de première instance avaient commis une série d’erreurs légales dans la détermination des peines infligées à Jean-Pierre Bemba, son ancien avocat, maître Aimé Kilolo et un ex-membre de son équipe de défense, Jean-Jacques Mangenda.
Deux points à retenir. D’abord la Cour n’aurait jamais dû infliger à ces deux derniers une peine suspensive. Il n’y a rien dans le statut de la CPI qui le permet. Mais la procureure, Fatou Bensouda, demandait surtout à ce que la peine de Jean-Pierre Bemba et de ses deux complices soit alourdie.
L’ancien vice-président n’a par exemple été condamné qu’à un an de prison alors que le bureau du procureur réclame cinq ans de prison fermes pour la subornation de 14 témoins. La chambre d’appel reconnait donc qu’il y a eu des erreurs légales et demande aujourd’hui aux juges de première instance de revoir leur copie.
Jean-Pierre Bemba et son ex-équipe de défense devront donc encore attendre pour être définitivement fixés sur leur peine.
La CPI doit également rendre son verdict en appel ce jeudi dans le dossier des réparations aux victimes de la destruction des mausolées de Tombouctou au Mali. En première instance, Ahmed Al Faqi Al Mahdi a été condamné à 9 ans de prison et 2,7 millions d'euros d'amende. Enfin troisième dossier pour la CPI aujourd'hui, le jugement en appel pour Germain Katanga. En première instance, une peine de 12 ans de prison a été requise contre l'ex-chef de milice congolais pour des crimes commis en Ituri.
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