Pape Diop doit désormais marcher sur des œufs. En effet, ses déclarations dans une interview accordée au journal le Quotidien concernant la caisse d’avance de la mairie de la Ville de Dakar a attiré toute l’attention de l’Agent judiciaire de l’Etat qui n’attendrait plus que le faux pas de l’ancien maire de Dakar pour mettre en branle la machine judiciaire.
Cette menace qui pèse sur sa tête est confirmée par une source qui s’est confiée à l’Observateur. Cette dernière a soutenu que : «Pape Diop n’a dit nulle part dans l’interview avoir fait de fausses factures pour justifier des sorties de fonds. En revanche, Mbaye Touré affirme avoir fait de fausses factures pour les fonds tirés de la caisse d’avance».
Selon elle, l’ancien édile de la capitale sénégalaise ne doit sa liberté qu’à un jeu de mot qui, tout en semblant soutenir Khalifa Sall pour confirmer au passage l’acharnement que le régime lui fait subir, a soigneusement évité le mot qui fâche puisque qu’il a pris le soin de ne pas prononcer le vocable «faux».
En sus de cela, le président de Bokk Gis Gis bénéficie de la prescription dont fait état l’article 8 du Code de procédure pénale en vigueur lorsqu’il était encore maire. Cet article stipule que les délits étaient prescrits au-delà de 3 ans «sauf s’il y a des obstacles de droit et de fait qui empêchent l’exercice de l’action publique », relèvent nos confrères.
Mais, cette prescription ne peut nullement bénéficier à Khalifa Sall car, pour les délits de détournement de deniers publics, ou blanchiment, la réforme du Code de procédure pénale de 2016 l’a prolongée jusqu’à 7 ans.
Cette menace qui pèse sur sa tête est confirmée par une source qui s’est confiée à l’Observateur. Cette dernière a soutenu que : «Pape Diop n’a dit nulle part dans l’interview avoir fait de fausses factures pour justifier des sorties de fonds. En revanche, Mbaye Touré affirme avoir fait de fausses factures pour les fonds tirés de la caisse d’avance».
Selon elle, l’ancien édile de la capitale sénégalaise ne doit sa liberté qu’à un jeu de mot qui, tout en semblant soutenir Khalifa Sall pour confirmer au passage l’acharnement que le régime lui fait subir, a soigneusement évité le mot qui fâche puisque qu’il a pris le soin de ne pas prononcer le vocable «faux».
En sus de cela, le président de Bokk Gis Gis bénéficie de la prescription dont fait état l’article 8 du Code de procédure pénale en vigueur lorsqu’il était encore maire. Cet article stipule que les délits étaient prescrits au-delà de 3 ans «sauf s’il y a des obstacles de droit et de fait qui empêchent l’exercice de l’action publique », relèvent nos confrères.
Mais, cette prescription ne peut nullement bénéficier à Khalifa Sall car, pour les délits de détournement de deniers publics, ou blanchiment, la réforme du Code de procédure pénale de 2016 l’a prolongée jusqu’à 7 ans.
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