
Moctar Sall, âgé de 27 ans, a été placé sous mandat de dépôt dans le cadre de l’enquête sur le cambriolage de la Direction de l’informatique du Trésor public. Il est poursuivi pour « association de malfaiteurs et vol en réunion, commis la nuit avec escalade et usage de moyens roulants. »
Interpellé par la police, le sieur Sall, vendeur de chapelets établi sur l’avenue Blaise Diagne, a été placé en détention, informe Libération. Lors de son audition, il a reconnu avoir dérobé deux ordinateurs. Il affirme avoir agi à la demande d’un individu surnommé « Malaw », qui lui aurait proposé une contrepartie financière de 120 000 F CFA. Il soutient que « Malaw » lui avait assuré que le bâtiment était abandonné et appartenait à un proche. Moctar Sall décrit avoir pénétré dans l’immeuble en grimpant à un arbre, puis avoir accédé au second étage en passant par un balcon, guidé par téléphone. Il indique que « Malaw » est venu récupérer les appareils à l’aube, près de l’école Saint-Michel, raconte le journal.
Déjà connu des services de police, le suspect affirme avoir voulu restituer les ordinateurs après avoir compris qu’il s’agissait de matériels appartenant au Trésor public. Il dit avoir tenté, en vain, de reprendre contact avec son complice.
Les enquêteurs restent toutefois prudents. Selon le journal, le niveau de précision dans les indications fournies par « Malaw » laisse penser à une connaissance approfondie des lieux. La nature stratégique des appareils volés, connectés aux serveurs internes du Trésor, soulève des soupçons sur un mobile plus grave qu’un simple vol.
L’identité de « Malaw », les véritables intentions derrière ce cambriolage, ainsi que l’éventuelle implication de complices internes, restent à déterminer. Cependant, l’enquête se poursuit.
Pour rappel, les faits remontent à la nuit du 2 au 3 mars 2025. Le chef de la Direction informatique du Trésor avait porté plainte après la disparition de plusieurs équipements informatiques sensibles. Trois bureaux ont été ciblés. Le bureau n°22, chargé de l’administration des bases de données, a perdu deux ordinateurs (un HP et une tablette Surface). Dans le bureau n°18, un autre ordinateur HP et une somme de 200 000 F CFA ont été volés. Le bureau n°20 a également été visité, mais aucun inventaire n’a pu être établi, son occupant étant décédé deux semaines auparavant.
Interpellé par la police, le sieur Sall, vendeur de chapelets établi sur l’avenue Blaise Diagne, a été placé en détention, informe Libération. Lors de son audition, il a reconnu avoir dérobé deux ordinateurs. Il affirme avoir agi à la demande d’un individu surnommé « Malaw », qui lui aurait proposé une contrepartie financière de 120 000 F CFA. Il soutient que « Malaw » lui avait assuré que le bâtiment était abandonné et appartenait à un proche. Moctar Sall décrit avoir pénétré dans l’immeuble en grimpant à un arbre, puis avoir accédé au second étage en passant par un balcon, guidé par téléphone. Il indique que « Malaw » est venu récupérer les appareils à l’aube, près de l’école Saint-Michel, raconte le journal.
Déjà connu des services de police, le suspect affirme avoir voulu restituer les ordinateurs après avoir compris qu’il s’agissait de matériels appartenant au Trésor public. Il dit avoir tenté, en vain, de reprendre contact avec son complice.
Les enquêteurs restent toutefois prudents. Selon le journal, le niveau de précision dans les indications fournies par « Malaw » laisse penser à une connaissance approfondie des lieux. La nature stratégique des appareils volés, connectés aux serveurs internes du Trésor, soulève des soupçons sur un mobile plus grave qu’un simple vol.
L’identité de « Malaw », les véritables intentions derrière ce cambriolage, ainsi que l’éventuelle implication de complices internes, restent à déterminer. Cependant, l’enquête se poursuit.
Pour rappel, les faits remontent à la nuit du 2 au 3 mars 2025. Le chef de la Direction informatique du Trésor avait porté plainte après la disparition de plusieurs équipements informatiques sensibles. Trois bureaux ont été ciblés. Le bureau n°22, chargé de l’administration des bases de données, a perdu deux ordinateurs (un HP et une tablette Surface). Dans le bureau n°18, un autre ordinateur HP et une somme de 200 000 F CFA ont été volés. Le bureau n°20 a également été visité, mais aucun inventaire n’a pu être établi, son occupant étant décédé deux semaines auparavant.
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