Vingt-quatre heures après leur interpellation, l'audition des 20 personnes suspectées d'avoir pris part à l'assassinat des deux chercheurs de l'Institut de recherche géologique et minière de Garoua, Frédéric Mounsi et Bienvenue Bello, ainsi que de leur guide, Oumarou Kalabay, dans l'extrême nord du Cameroun, se sont poursuivies, ce mercredi 12 mars dans les locaux de la compagnie de gendarmerie de Mokolo.
Alors que les avocats des familles des trois victimes espèrent que la procédure ouverte permettra de faire toute la lumière sur ce qu'il s’est passé dans l’après midi du dimanche 2 mars dans le village de Mbalda, les élites du canton de Lara dont Bienvenue Bello était originaire exigent, elles, une enquête indépendante, des mesures d'apaisement de la part des autorités ainsi qu'une indemnisation pour leurs proches. C'est également le cas de l’association de développement du village de Lamé où est né Frédéric Mounsi qui demande une enquête transparente et impartiale afin que tous les coupables de ce crime odieux puissent être identifiés.
L'exhumation des corps autorisée
En début de semaine, le ministère de la Recherche scientifique avait précisé que Bienvenue Bello et Frédéric Mounsi s’étaient rendus à Soulede-Roua en compagnie de leur guide Oumarou Kalabay pour y effectuer des recherches en vue de résoudre le problème d'accès à l'eau potable rencontré par les populations des monts Mandara. Concernant la mort des trois hommes, il avait dénoncé une « tuerie barbare » et demandé que « justice soit rendue ».
Ce mercredi 12 mars toujours, les autorités locales ont, elles, autorisé l’exhumation de leurs dépouilles, conformément au souhait des familles qui estiment qu'elles ont été inhumées dans la précipitation. Ces dernières pourront ensuite disposer des corps dans des cercueils scellés afin de procéder aux inhumations. Leurs avocats, quant à eux, attendent de l'opération - prévue dans la matinée du vendredi 14 mars - la délivrance de certificats d'autopsie juste après la conclusion du médecin légiste.
Redoutant des tensions communautaires après ce drame, les autorités de la région de l'Extrême Nord invitent les populations locales à la retenue et à ne pas nourrir d'esprit de vengeance.
Alors que les avocats des familles des trois victimes espèrent que la procédure ouverte permettra de faire toute la lumière sur ce qu'il s’est passé dans l’après midi du dimanche 2 mars dans le village de Mbalda, les élites du canton de Lara dont Bienvenue Bello était originaire exigent, elles, une enquête indépendante, des mesures d'apaisement de la part des autorités ainsi qu'une indemnisation pour leurs proches. C'est également le cas de l’association de développement du village de Lamé où est né Frédéric Mounsi qui demande une enquête transparente et impartiale afin que tous les coupables de ce crime odieux puissent être identifiés.
L'exhumation des corps autorisée
En début de semaine, le ministère de la Recherche scientifique avait précisé que Bienvenue Bello et Frédéric Mounsi s’étaient rendus à Soulede-Roua en compagnie de leur guide Oumarou Kalabay pour y effectuer des recherches en vue de résoudre le problème d'accès à l'eau potable rencontré par les populations des monts Mandara. Concernant la mort des trois hommes, il avait dénoncé une « tuerie barbare » et demandé que « justice soit rendue ».
Ce mercredi 12 mars toujours, les autorités locales ont, elles, autorisé l’exhumation de leurs dépouilles, conformément au souhait des familles qui estiment qu'elles ont été inhumées dans la précipitation. Ces dernières pourront ensuite disposer des corps dans des cercueils scellés afin de procéder aux inhumations. Leurs avocats, quant à eux, attendent de l'opération - prévue dans la matinée du vendredi 14 mars - la délivrance de certificats d'autopsie juste après la conclusion du médecin légiste.
Redoutant des tensions communautaires après ce drame, les autorités de la région de l'Extrême Nord invitent les populations locales à la retenue et à ne pas nourrir d'esprit de vengeance.
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