Trois cadres de la sélection fanion du Cameroun sont attendus à Yaoundé après demain devant la commission en charge de la discipline de la fédération camerounaise de football. Selon le code de conduite édité au lendemain de la débâcle au Mondial sud-africain, les joueurs convoqués pour répondre de leurs écarts de comportement, risquent jusqu’à l’exclusion. Premier d’entre eux, Samuel Eto’o fils avait refusé de s’entraîner le mardi 31 mai au stade Ahmadou Ahidjo, à la suite de son altercation avec Alexandre Song. Quatre jours plus tard, l’attaquant s’était publiquement opposé en plein match contre le Sénégal, à un remplacement de joueur demandé par l’entraineur Javier Clémente. En affichant ces écarts de comportement, le goleador de l’Inter de Milan a commis une infraction aux yeux des articles 10 et 11 du code de conduite. Qui posent respectivement que « tout joueur sélectionné est tenu de participer à toutes les séances d’entraînement » et que « tout joueur sélectionné doit observer en tout temps, les directives et décision des encadreurs. »
Pour Alexandre Song, le fait d’avoir refusé de serrer la main à Samuel Eto’o a été interprété par les autorités comme une entorse à l’article 13, selon lequel « tout propos injurieux ou attitude de mépris, portante atteinte à l’honneur ou à la considération de la sélection nationale ou d’un de ses encadreurs ou joueur entraine à l’encontre du contrevenant l’application des sanctions prévues par le présent règlement. » Quant à Benoit Assou Ekotto, qui avait brillé par son absence au regroupement de Yaoundé, il s’agit d’un cas de récidive car, le même joueur ayant déjà répondu aux abonnés absents en janvier dernier à un stage des Lions en Macédoine sans justificatif valable aux yeux des textes en vigueur. Le défenseur latéral de Tottenham tombe ainsi sous le coup de l’article 9 alinéa 3 du règlement intérieur : « Tout joueur convoqué en sélection nationale et qui ne justifie pas son absence est passible des sanctions prévues par le présent règlement. »
Que risquent les trois cadres ? Le chapelet des sanctions susceptibles de leur être infligées est l’objet de l’article 28 du nouveau code de conduite. Par ordre croissant, les peines vont de la mise en garde à l’interdiction d’exercer toute activité relative au football avec possibilité d’extension au niveau international, en passant par une simple amende, ou une suspension de match. Selon ce règlement, latitude est donnée aux juges de la Fécafoot de prononcer des sanctions dont ils détermineront la portée, la durée et le montant. Ils doivent également « tenir compte des facteurs de culpabilité déterminant », indiquent les textes. Les joueurs sont donc prévenus…
Paul Nana (Rédaction Football365/FootSud)
Pour Alexandre Song, le fait d’avoir refusé de serrer la main à Samuel Eto’o a été interprété par les autorités comme une entorse à l’article 13, selon lequel « tout propos injurieux ou attitude de mépris, portante atteinte à l’honneur ou à la considération de la sélection nationale ou d’un de ses encadreurs ou joueur entraine à l’encontre du contrevenant l’application des sanctions prévues par le présent règlement. » Quant à Benoit Assou Ekotto, qui avait brillé par son absence au regroupement de Yaoundé, il s’agit d’un cas de récidive car, le même joueur ayant déjà répondu aux abonnés absents en janvier dernier à un stage des Lions en Macédoine sans justificatif valable aux yeux des textes en vigueur. Le défenseur latéral de Tottenham tombe ainsi sous le coup de l’article 9 alinéa 3 du règlement intérieur : « Tout joueur convoqué en sélection nationale et qui ne justifie pas son absence est passible des sanctions prévues par le présent règlement. »
Que risquent les trois cadres ? Le chapelet des sanctions susceptibles de leur être infligées est l’objet de l’article 28 du nouveau code de conduite. Par ordre croissant, les peines vont de la mise en garde à l’interdiction d’exercer toute activité relative au football avec possibilité d’extension au niveau international, en passant par une simple amende, ou une suspension de match. Selon ce règlement, latitude est donnée aux juges de la Fécafoot de prononcer des sanctions dont ils détermineront la portée, la durée et le montant. Ils doivent également « tenir compte des facteurs de culpabilité déterminant », indiquent les textes. Les joueurs sont donc prévenus…
Paul Nana (Rédaction Football365/FootSud)