Dans une correspondance adressée la semaine dernière à Samuel Eto’o, l’association des dignitaires et chefs traditionnels Bassa-Mpo’o-Bati du Cameroun, fait d’abord un constat amer. « C’est avec amertume que nous : tes parents, tes grands parents, patriarches et dignitaires du peuple Bassa – Mpo’o – Bati du Cameroun, avons appris votre triste décision de quitter l’équipe nationale pour des raisons qui vous sont propres ». Après avoir égrené le chapelet des réalisations tant sur le plan sportif que social du meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables de football, ces autorités traditionnelles ont conclu par un vœu, celui de voir Samuel Eto’o, âgé de 32 ans, réintégrer la tanière des Lions même si c’est le temps d’une Coupe du monde au Brésil l’année prochaine. « Nous vous conseillons de revoir votre douloureuse décision et si c’est pas si évident, accepter de raccrocher après avoir conduit l’équipe nationale au Mondial 2014 ».
Avant la sortie des « Bambombog » et dignitaires Bassa, village d’origine du quadruple ballon d’or africain, le syndicat national des footballeurs camerounais que préside David Mayebi avait écrit à Eto’o pour lui supplier aussi de ne pas arrêter sa carrière internationale en ce moment où on a le plus besoin de lui. « Il faut chercher à savoir si c’est une retraite définitive. Vous savez, entre le match du 08 septembre dernier contre la Libye et aujourd’hui, beaucoup de choses peuvent avoir changé. Je souhaite qu’il revienne pour qu’ensemble avec ces coéquipiers, ils amènent le Cameroun au Brésil pour la coupe du monde 2014. Mises à part les polémiques de part et d’autre, le peuple camerounais à toujours confiance en son capitaine et espère le voir revenir» affirme l’emblématique Roger Milla, l’idole de toujours de Samuel Eto’o. « Jusqu’ici, je n’y crois pas. Et si c’est vrai, je vais constituer un panel d’anciennes gloires pour aller le convaincre de revenir. Je suis l’un des anciens qu’il respecte. Si Roger Milla, Nkono, Bell, moi et les autres anciens, allons ensemble le voir, il ne peut pas refuser de nous écouter. Sa façon de partir laisse croire qu’il y a un problème. Je lui conseillerai même de laisser ce brassard de capitaine parce que depuis qu’il le porte, il a trop de problème avec cette équipe. Ça ne lui apporte que malheur. Mais, nous tenons à son retour» déclare avec une certain détermination, Paul Bahoken ancien cadre de la sélection fanion.
«Si pour le match contre la Tunisie il peut venir nous donner un coup de main, ça sera bien. On n’a pas besoin de courir après lui. Que l’entraineur fasse sa liste, le convoque s’il ne vient pas, il assumera les conséquences et le public comprendra qu’il ne veut plus de cette équipe nationale. Bon il faut qu’on s’habitue à jouer sans lui. Il ne sera toujours pas là éternellement. Il est temps de préparer sa relève», recommande Emmanuel Kundé, un ancien de l’expédition mémorable du Mondial Italie 90.
Justement, en vue du match du dimanche 13 octobre prochain en Tunisie, le staff technique des Lions indomptables veut mettre Samuel Eto’o face à ses responsabilités. « Nous allons le convoquer parce qu’il demeure notre capitaine. Je crois qu’il sera pour ce challenge contre la Tunisie », affirme Martin Ndtoungou Mpilé, coach adjoint de la sélection quadruple champion d’Afrique. Samuel Eto’o va-t-il céder à ces pressions ? Réponse dans environ trois semaines du côté de Radès, ville hôte du premier choc contre les Aigles de Carthage dans le cadre des barrages du Mondial 2014.
avec StarAfrica
Avant la sortie des « Bambombog » et dignitaires Bassa, village d’origine du quadruple ballon d’or africain, le syndicat national des footballeurs camerounais que préside David Mayebi avait écrit à Eto’o pour lui supplier aussi de ne pas arrêter sa carrière internationale en ce moment où on a le plus besoin de lui. « Il faut chercher à savoir si c’est une retraite définitive. Vous savez, entre le match du 08 septembre dernier contre la Libye et aujourd’hui, beaucoup de choses peuvent avoir changé. Je souhaite qu’il revienne pour qu’ensemble avec ces coéquipiers, ils amènent le Cameroun au Brésil pour la coupe du monde 2014. Mises à part les polémiques de part et d’autre, le peuple camerounais à toujours confiance en son capitaine et espère le voir revenir» affirme l’emblématique Roger Milla, l’idole de toujours de Samuel Eto’o. « Jusqu’ici, je n’y crois pas. Et si c’est vrai, je vais constituer un panel d’anciennes gloires pour aller le convaincre de revenir. Je suis l’un des anciens qu’il respecte. Si Roger Milla, Nkono, Bell, moi et les autres anciens, allons ensemble le voir, il ne peut pas refuser de nous écouter. Sa façon de partir laisse croire qu’il y a un problème. Je lui conseillerai même de laisser ce brassard de capitaine parce que depuis qu’il le porte, il a trop de problème avec cette équipe. Ça ne lui apporte que malheur. Mais, nous tenons à son retour» déclare avec une certain détermination, Paul Bahoken ancien cadre de la sélection fanion.
«Si pour le match contre la Tunisie il peut venir nous donner un coup de main, ça sera bien. On n’a pas besoin de courir après lui. Que l’entraineur fasse sa liste, le convoque s’il ne vient pas, il assumera les conséquences et le public comprendra qu’il ne veut plus de cette équipe nationale. Bon il faut qu’on s’habitue à jouer sans lui. Il ne sera toujours pas là éternellement. Il est temps de préparer sa relève», recommande Emmanuel Kundé, un ancien de l’expédition mémorable du Mondial Italie 90.
Justement, en vue du match du dimanche 13 octobre prochain en Tunisie, le staff technique des Lions indomptables veut mettre Samuel Eto’o face à ses responsabilités. « Nous allons le convoquer parce qu’il demeure notre capitaine. Je crois qu’il sera pour ce challenge contre la Tunisie », affirme Martin Ndtoungou Mpilé, coach adjoint de la sélection quadruple champion d’Afrique. Samuel Eto’o va-t-il céder à ces pressions ? Réponse dans environ trois semaines du côté de Radès, ville hôte du premier choc contre les Aigles de Carthage dans le cadre des barrages du Mondial 2014.
avec StarAfrica